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Le manque à gagner lié à la perte des produits de contraste vous inquiète-t-il ?
OUI
Jean-Marc Benaiche, titulaire en centre-ville du Chambon-Feugerolles (Loire), emploie 6 salariés. Groupement : Leadersanté ; syndicat : FSPF.

Avec la mise à disposition des produits de contraste par les radiologues, je vais perdre 15 000 € de chiffre d’affaires et, à raison de 20 % de marge, 3 000 € de marge. On laisse partir nos marges sans rien dire. Il ne nous reste plus que les petits volumes. Aujourd’hui, je passe les commandes de ces produits au fil de l’eau, car j’ai réduit les stocks. Et nous n’avons aucune compensation. J’en ai ras le bol, entre les syndicats qui ne défendent rien et l’Etat qui continue de nous presser comme un citron… C’est comme la dispensation à l’unité. La traçabilité et la sécurité des produits de contraste ne sont pas assurées.
OUI
Eric Myon, titulaire à Paris, emploie 40 salariés dont 6 adjoints. Groupement : Apothical ; syndicat : UNPF.

Nous constatons déjà un manque à gagner et une baisse de fréquentation. Venir chercher les produits de contraste à l’officine permettait aux patients de découvrir ce que nous proposons. Nous sommes à 15 jours de l’arrêt de leur dispensation en pharmacie et les radiologues n’en ont pas en stock. Je le constate car des centres de radiologie et des cliniques sont implantés autour de mon officine. Cette mesure est totalement incompréhensible. Je n’ai toujours pas compris pourquoi la Direction de la Sécurité sociale a accepté ce changement et pourquoi les syndicats de pharmaciens n’ont rien dit. C’est une sortie du monopole qui pourrrait s’étendre à d’autres produits parce que cela arrangerait telle ou telle profession.
OUI
Daniel Tolédano, titulaire en centre-ville du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), emploie 12 salariés dont 2 adjoints. Groupement : PharmADN ; syndicat : aucun.

J’ai estimé mon manque à gagner à 50 000 € de chiffre d’affaires. On grignote sur les délivrances de médicaments alors que cela fait partie du monopole pharmaceutique. C’est une perte pour les officines en général et encore plus pour celles qui sont installées à côté de centres d’examens et d’établissements de santé. Nous subissons et ce n’est pas normal. On nous laisse les médicaments chers alors que nous ne faisons pas de marge sur ces produits. Nos patients ne sont même pas au courant de cette mesure gouvernementale. Lorsque nous les en informons, ils sont étonnés et ne comprennent pas…
Les résultats de notre sondage
OUI 53,7 %
NON 34,8 %
Ne se prononce pas 11,5 %
La question de la semaine
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