Les masques grand public autorisés à la vente

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Depuis le 26 avril, les pharmaciens sont autorisés à vendre des « masques non sanitaires fabriqués selon un processus industriel et répondant aux spécifi cations techniques applicables ». Il s’agit de masques fi ltrants en tissu, normés et répondant au cahier des charges de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), le plus souvent lavables (30 minutes à 60 °C) et réutilisables. Ils ont des propriétés fi ltrantes allant d’au moins 70 % (caté gorie 2) à plus de 90 % (catégorie 1) de fi ltration des particules émises de 3 ìm (donc celles véhiculant le SARS-CoV-2) et ne sont destinés qu’au public non malade ayant des contacts occasionnels avec d’autres personnes (catégorie 2) ou aux professionnels non malades en contact avec le public (catégorie 1). Ils sont identifi és par un logo obligatoire garantissant la fi ltration et le nombre de lavages et sont remis avec une notice d’utilisation. Le port du masque en tissu ne dispense pas du respect des gestes « barrière » et de la distanciation physique et sociale, bien au contraire. Y aura-t-il un encadrement des prix ? Faut-il limiter le nombre de masques vendus par personne ? Comment organiser la traçabilité ? Rien n’était encore décidé au moment où nous bouclions.

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