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Merchandising : la 3ème dimension débarque
Avant que le merch 3D n’envahisse les rayons de vos officines, il coulera probablement beaucoup d’eau sous les ponts ! Mais pour rivaliser avec l’e-commerce, nombre d’enseignes commencent à faire appel aux technologies d’immersion afin de dynamiser leur point de vente et d’offrir à leurs clients une expérience unique…
Les technologies de réalité virtuelle, qui permettent via un casque, d’être totalement immergé dans un environnement, dans lequel vous pouvez bouger et interagir, sont exploitées pour réaliser du story telling, personnaliser des produits, ou pour pousser les murs des magasins. « Une expérience que Decathlon, par exemple, a mené en 2017, souligne Samuel Mound, responsable marketing de V-Cult, une société spécialisée dans la création de solutions d’immersion. Pour compenser la réduction de la taille de ses magasins, l’enseigne a conçu un environnement virtuel où les clients pouvaient choisir un décor et évoluer dans les différents modèles de tentes qui ne pouvaient plus être exposés. » La réalité augmentée, qui consiste à ajouter un élément virtuel dans un décor qui est lui, bien réel, commence, elle aussi, à faire son entrée dans les points de vente. Et avec elle, pas besoin de casque. Il suffit d’installer un QR Code en vitrine ou dans les rayons, pour que des images virtuelles en 2D ou 3D viennent se superposer sur l’écran du smartphone lorsque la caméra détecte le capteur. Les objectifs sont d’améliorer l’expérience client et de créer une nouvelle forme d’interaction avec le consommateur. Ainsi, Zara avait fait le buzz en 2018, en organisant un défilé virtuel dans ses 120 magasins à travers le monde.
L’hologramme : une animation innovante.
Les hologrammes partent, eux, à la conquête du retail avec un argument de poids : le client n’a pas besoin d’être équipé d’un casque ou d’un smartphone. « Il suffit d’installer en vitrine ou sur le point de vente un système de projection holographique qui donne l’impression de voir des objets 3D dynamiques. Il peut s’agir du logo d’une marque, du packaging d’un nouveau produit ou d’une opération commerciale », souligne Frédéric Roux, président d’Améga Signalétiques, une société qui compte parmi ses clients des enseignes comme Carrefour, Darty ou Leroy Merlin. Pour créer cet effet d’optique, Améga Signalétiques installe, en vertical, sur un mur, ou sur un pied, une hélice rotative composée de quatre pales équipées de leds. « En tournant à une certaine vitesse, les leds donnent l’impression de voir des objets en 3D flotter dans l’espace », ajoute Frédéric Roux. De son côté, Interactive Studio, une agence digitale qui a déjà déployé des hologrammes chez BNP Paribas, Société Générale, Chanel et Hermès, propose plusieurs dispositifs. « Outre les hélices, nous avons aussi dans notre catalogue des pyramides utilisées pour de la présentation de produits, souligne Cédric Bensoussan, son fondateur. Par exemple, nous avons déployé dans vingt supermarchés, cinq pyramides dans lesquelles les clients pouvaient voir une hôtesse virtuelle leur présenter les 12 produits de la gamme du chocolatier Loacker, et leur proposer une offre promotionnelle. » Pour Cédric Bensoussan, les hologrammes ont plusieurs vertus. « Ils permettent d’attirer le regard sur le point de vente, de réchauffer les zones froides et d’augmenter le CA. Sur les opérations que nous mettons en avant via un hologramme, les ventes sont multipliées par cinq à huit. » Ces nouvelles technologies ont toutefois un coût. Comptez un budget minimum de 40 000 € pour une opération d’immersion en réalité virtuelle. Les solutions holographiques se montrent plus accessibles avec des tickets d’entrée autour de 3 000 ou 5 000 €.
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