Numérique : la maturité des groupements est disparate

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Publié le 27 juin 2020
Par Fabienne Colin
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Le confinement a permis aux groupements de multiplier les offres numériques, notamment avec le déploiement du scan d’ordonnances (les deux tiers l’avaient au catalogue) et de messages sur les réseaux sociaux (67 % ont pris la parole). C’est le constat du premier « baromètre de la maturité digitale des groupements et des enseignes de pharmacie », réalisé par Hélène Decourteix, fondatrice du cabinet de conseil La Pharmacie digitale. Toutefois, seuls 25 % des 36 réseaux étudiés proposent au moins trois activités numérisées comme les achats, le trade marketing et la communication interne. Malgré cette disparité, Hélène Decourteix estime capital que le pharmacien s’appuie sur un groupement en matière de numérique. Elle y voit aussi une opportunité dans l’exercice professionnel proprement dit. « Les nouvelles missions sont peut-être plus faciles à appréhender avec cette brique technologique, considère-t-elle. Présenter une solution clé en main, facile d’usage et qui s’appuie sur le métier de professionnel de santé, figure parmi les nouveaux rôles d’un groupement. » Et c’est possible, selon elle, à condition que la stratégie « soit portée par une vision des dirigeants des groupements. Il ne suffit pas d’avoir un prestataire pour animer Facebook. Il faut appréhender l’économie qui se transforme et mettre en œuvre une stratégie, et cela nécessite d’investir dans des compétences et des outils technologiques. ».

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