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Un pansement hydrocolloïde qui dégage une mauvaise odeur après quelques jours cache-t-il une infection ?
Les pansements hydrocolloïdes sont constitués de plusieurs couches. La couche interne est formée de polymères de carboxyméthylcellulose (CMC) hydrophiles auxquels peut s’ajouter, par exemple, de la pectine ou de la gélatine. Ils existent sous forme de plaques adhésives ou non adhésives, en pâte, ainsi qu’en poudre. Au contact de l’exsudat, la CMC va former un gel non adhérent à la plaie créant ainsi un milieu humide favorable à la cicatrisation. Ces dispositifs sont employés en phase d’épidermisation sur des plaies peu exsudatives. À saturation, les pansements hydrocolloïdes s’opacifient et peuvent dégager une mauvaise odeur due à la transformation du CMC en gel au contact des exsudats. L’apparition d’une odeur désagréable n’est donc pas en soit un signe de gravité mais doit être explorée, par exemple par une infirmière au moment du renouvellement, afin d’exclure une surinfection. Pour éviter ce désagrément, il peut être proposé de changer plus fréquemment le pansement.
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