Covid-19 : Gustave Roussy évalue la surmortalité par cancer

Pour libérer les lits dans les hôpitaux et soulager le système de soin pendant la première phase de l’épidémie de Covid-19, les examens de dépistage ou de diagnostic de cancer ont été retardés et les soins de cancérologie décalés ou modifiés. Conséquences : la surmortalité par cancer est estimée entre 2 et 5 % à 5 ans.

C’est le constat de l’étude pilote Grouvid menée par l’Institut Gustave Roussy à Villejuif (Val-de-Marne) et présentée lors du congrès virtuel de l’European Society for Medical Oncology (ESMO), qui se déroule depuis le 14 septembre. « En cas de reprise de l’épidémie, il sera donc important de communiquer, auprès des tutelles, et auprès des patients ou des personnes devant réaliser un dépistage, sur l’importance de ne pas décaler leur prise en charge. Pour certains cancers à un stade avancé, un retard dans la prise en charge peut se traduire par un changement majeur de pronostic », conclut l’institut dans son communiqué du 18 septembre.