Groupements : Médiprix et ses méga codes

Cinq ans après sa création, Médiprix vient d’inaugurer son nouveau concept d’enseigne à la Grande Pharmacie Saint-Jean de Toulon (Var). Avec une ambition assumée : casser les codes en jouant la carte de l’expérience, des services et de l’innovation… Les personnages de BD et girly, qui constituent l’ADN de la marque, jalonnent les cinq univers traités en mode shop in the shop. Design et matériaux élégants, musique d’ambiance, diffusion de senteurs… Tout est fait pour cocooner le visiteur. Dans le corner « Médicinal », consacré à la naturalité, les patients peuvent déguster une tisane, participer à des ateliers de do it yourself et acheter des savons ou shampooings en vrac. Deux salles de confidentialité ont été aménagées pour servir la stratégie servicielle du groupement. Les comptoirs de délivrance se veulent « sacralisés », les paiements s’effectuant uniquement aux caisses en sortie. « Nous avons également investi dans le DermaExpert, une machine qui nous permet de proposer des diagnostics de peau, avec, en cas de grain de beauté suspect, un dermatologue qui détermine à distance s’il faut prendre ou non un rendez-vous à son cabinet », ajoute Ingrid Espinas-Portier, la titulaire.

Autre spécificité : le visiteur souhaitant déambuler tranquillement sur la surface de vente peut déposer son ordonnance à l’entrée et se voir remettre un bipeur qui l’alerte lorsque ses médicaments sont prêts. « A la fin du premier trimestre, ce nouveau concept sera déployé dans une vingtaine d’officines, annonce Jérôme Escojido, le cofondateur de Médiprix. L’objectif étant de “convertir” 50 % de nos 160 adhérents d’ici trois ans, et 100 % d’ici cinq ans. »