FÉVRIER NE FAIT PAS VIBRER

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Février a été un mois très maussade pour les pharmacies. Couvre-feu, fermeture des centres commerciaux non alimentaires de plus de 20 000 m2, poursuite de la baisse de l’activité des médecins généralistes (- 8 %, source : 13e atelier virtuel du Gers) ont pesé sur l’activité : – 1 % pour les médicaments (TVA à 2,1 %), – 12 % pour les produits du conseil (TVA à 10 %), – 8 % pour la parapharmacie et les dispositifs médicaux non remboursables (TVA à 20 %). Même le segment à TVA à 5,5 %, dynamisé depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, par les compléments alimentaires et les solutions hydroalcooliques n’est plus vecteur de croissance (0 %).

Le trafic en officine s’est également modifié avec un « retour à la normalité », selon le Gers Data. Pour la première fois, la baisse de fréquentation est de même calibre pour toutes les tailles et typologies d’officines, à l’exception des pharmacies de plus de 7 M€ et des pharmacies de centre commercial (- 19 %). La pharmacie de moins de 1,49 M€ connaît même une baisse de fréquentation sur février plus importante (- 15 %) que les pharmacies de tranches de chiffre d’affaires supérieures (- 10 à – 11 %).

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