Vaccination anti-Covid-19 tous azimuts : et les pharmaciens dans tout ça ?

Les annonces d’ouverture de la vaccination contre le Covid-19 se sont encore multipliées ces dernières heures. Après l’ouverture aux adultes avec comorbidités quel que soit leur âge depuis le 1^er mai, et aux proches des personnes immunodéprimées (stratégie de cocooning), la campagne prend un nouveau coup d’accélérateur. Tout d’abord, la Direction générale de la santé a ouvert, avec le DGS-Urgent du 6 mai (52), la vaccination aux personnes de 16 et 17 ans à très haut risque de forme grave de Covid-19 ou proches de personnes immunodéprimées (vaccin Pfizer/BioNTech). Successivement, Emmanuel Macron a annoncé ce 6 mai l’ouverture à tous les adultes volontaires « sans condition » à partir du 12 mai pour combler « les rendez-vous qui n’auront pas trouvé preneur 24 heures avant. » Enfin, le président abaisse la limite d’âge aux plus de 50 ans dès lundi 10 mai (c’était initialement prévu le 15 mai). « Vacciner le jour. Vacciner la nuit. Vacciner le week-end. Vacciner les jours fériés », énonce le président de la République sur Twitter.

Sauf que les pharmaciens, qui disposent des vaccins d’AstraZeneca et de Janssen, ne peuvent toujours que vacciner les personnes de 55 ans et plus.

A moins que l’arrivée de Moderna, indiqué chez les plus de 18 ans, ne vienne changer très prochainement la donne. Sa mise à disposition en ville a été confirmée ce jeudi matin par Emmanuel Macron et Olivier Véran, ministre de la Santé. Après la Moselle, qui a relevé le défi haut la main, le dispositif est de nouveau testé dans le Doubs et la Haute-Saône auprès des grossistes-répartiteurs, des pharmaciens d’officine et des médecins. Une dizaine d’autres départements seraient également concernés, pour une généralisation qui pourrait arriver plus vite qu’annoncé…