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Le pharmacien correspondant sur son 31
Par Anne-Hélène Collin, Yolande Gauthier, Laurent Lefort, Francois Pouzaud et Yves Rivoal
Renouveler tout ou partie des traitements chroniques ou en ajuster la posologie : c’est la mission du pharmacien correspondant, dans le cadre d’un exercice coordonné et soumis à des protocoles de soins, avec l’accord du médecin, appliquée depuis le 31 mai. Le patient déclare son pharmacien correspondant de la même manière qu’il a déclaré un médecin traitant, à l’aide d’un formulaire Cerfa ou via un téléservice qui sera bientôt mis en place.
La prescription médicale devra comporter une mention autorisant le renouvellement ou l’ajustement du traitement par le pharmacien correspondant. La durée totale de la prescription, renouvellement du pharmacien inclus, ne pourra excéder 12 mois.
Un arrêté du ministre des Solidarités et de la Santé pourra fixer une liste des traitements non éligibles à ce dispositif. Les traitements renouvelés ou ajustés sont pris en charge dans les mêmes conditions que les prescriptions médicales et le pharmacien correspondant doit faire mention sur l’ordonnance du renouvellement ou de l’adaptation de posologie réalisée, puis l’inscrire dans le dossier pharmaceutique (DP) et le dossier médical partagé (DMP) lorsqu’ils existent. Intérêts ? Les patients chroniques stabilisés n’auront pas besoin de repasser chez leur médecin traitant ; le parcours de soins est simplifié pour une meilleure prise en charge de ces patients. En prime, les cabinets médicaux sont désengorgés, le pharmacien voit son rôle renforcé dans la coordination de soins et l’Assurance maladie réalise des économies. D’autant qu’il reste à fixer une rémunération pour cette nouvelle mission…
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