Capécitabine/Xeloda : alerte avant la délivrance

© Getty Images/iStockphoto

Capécitabine/Xeloda : alerte avant la délivrance

Publié le 30 septembre 2021
Par Yolande Gauthier
Mettre en favori

Depuis décembre 2018, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) demande qu’un dépistage du déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) par dosage de l’uracilémie soit effectué avant toute initiation de traitement par fluoropyrimidines (5-fluorouracile réservé à l’usage hospitalier ou, en ville, capécitabine/Xeloda). Cette mesure vise à prévenir la survenue d’effets indésirables graves liés à l’utilisation de ces chimiothérapies anticancéreuses.

Une inscription mentionnant que les résultats de l’uracilémie ont été pris en compte doit figurer sur l’ordonnance. En 2020, deux signalements d’effets indésirables graves ont pourtant été rapportés chez des patients traités par capécitabine sans qu’une recherche préalable d’un déficit en DPD n’ait été réalisée. C’est pourquoi les logiciels certifiés d’aide à la prescription ou à la dispensation doivent désormais intégrer une alerte rappelant la nécessité de ce dépistage. Un pop-up avec la mention « Résultat uracilémie pris en compte. S’assurer de sa présence avant toute dispensation. » s’affichera à l’écran pour tout patient dont la prescription comporte de la capécitabine.

Publicité