Le déremboursement des tests antigéniques en pratique

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Depuis le 15 octobre, les tests de dépistages du Covid-19 (tests antigéniques et RT-PCR) ne sont plus systématiquement pris en charge (excepté en Guyane, en Martinique, en Guadeloupe et à Mayotte, où la situation sanitaire ne le permet pas).

La prise en charge est cependant maintenue pour :

– les personnes ayant un schéma vaccinal complet ou une contre-indication à la vaccination, présentant leur certificat ;

– les mineures, présentant leur pièce d’identité ;

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– les personnes présentant une prescription médicale délivrée par un médecin ou une sage-femme, valable 48 heures et non-renouvelable. En prévision d’une intervention ou d’une hospitalisation dans un établissement de santé, la prescription doit préciser la date de l’intervention afin que le test puisse être réalisé en amont de cette prise en charge, dans un délai compatible avec la durée de validité de celui-ci ;

– les personnes ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois, présentant leur certificat ;

– les personnes identifiées dans le cadre du contact tracing, présentant un justificatif de contact à risque (e-mail ou SMS) envoyé par l’Assurance maladie pour une prise en charge au 1er jour ou à la sortie de l’isolement ;

– les lycéens cas contact de plus de 18 ans, présentant un courrier de l’éducation nationale.

Les personnes non vaccinées et symptomatiques doivent donc passer par la case médecin traitant pour obtenir une prescription, valable 48 heures. Dans les autres cas, le prix à la charge de la personne est le même que celui appliqué avant le déremboursement, soit 25,01 € en pharmacie la semaine et 30,01 € le dimanche.

Un résultat de test négatif constituera toujours une preuve utilisable pour l’obtention d’un pass sanitaire. En revanche, les autotests supervisés, eux, ne sont plus reconnus pour valider le pass sanitaire et ne sont plus pris en charge. Leur dispensation est toujours possible pour les personnes asymptomatiques, non cas contact, de plus de 3 ans pour leur usage personnel. Ils sont encore pris en charge pour les salariés des services à domicile, particuliers employeurs ou accueillants familiaux intervenant auprès des personnes âgées ou en situation de handicap.