Un rapport du Credoc propose la vente de médicaments dans les supérettes et bureaux de tabac

Après Jacques Attali, Robert Rochefort inquiète à son tour les pharmaciens. Le directeur du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) a remis hier à Christine Boutin, ministre de la Ville, son rapport pour « dynamiser les commerces de centre-ville ». La 17^e de ses 34 propositions vise à « autoriser la vente de produits pharmaceutiques courants dans certains petits commerces de quartier ». Prenant exemple sur « de nombreux pays » étrangers, Robert Rochefort entend ainsi pallier l’absence d’officine « à proximité immédiate dans de nombreux quartiers » et offrir « un service de proximité supplémentaire aux consommateurs ». Il préconise de préférence d’autoriser la distribution dans les « petits commerces disposant de comptoirs hors libre-service : bureaux de tabac, supérettes, etc. » de médicaments d’usage courant tels l’aspirine, le paracétamol et les pastilles pour le mal de gorge. Sans compter bien sûr les compresses, les produits de premier secours, certaines vitamines et la parapharmacie courante.
Robert Rochefort recommande par ailleurs l’ouverture des petits et moyens commerces le dimanche matin et l’instauration d’une nocturne hebdomadaire pour les commerces de centre-ville.

Téléchargez le rapport de Robert Rochefort