Pub Leclerc : la FSPF lève des fonds, l’USPO stigmatise, PHR s’affiche

Publié le 6 avril 2008
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Alors que le Conseil supérieur de l’audiovisuel a finalement décidé d’autoriser la diffusion, depuis vendredi, de la publicité Leclerc demandant l’ouverture du monopole pharmaceutique (voir ci-dessous), la FSPF réagit en demandant aux pharmaciens s’ils sont prêts à investir pour répondre au grand distibuteur sur le même terrain médiatique : « Combien d’astreintes [à 75 euros, Ndlr] engagerez-vous pour la défense de notre profession afin de réaliser une campagne nationale de communication », demande-t-elle en joignant un talon à renvoyer avec un chèque au siège de la Fédération.
De son côté, l’USPO a relevé samedi dans un communiqué que la fin des marges arrière sur le médicament s’étaient soldée par une économie de 120 millions d’euros tandis que, côté grande distribution, « au contraire les consommateurs voient les prix augmenter. Où est passé l’argent des marges arrière dans les grandes surfaces ? », s’interroge le syndicat.
Il rappelle que les pharmaciens viennent de s’engager à la baisse des prix sur les médicaments conseil. Suite au rejet des proposition Attali sur le médicament, « nous considérons aujourd’hui que M. Leclerc est définitivement disqualifié pour parler de la santé », conclut l’USPO.
Enfin, Pharmaréférence annonce d’ores et déjà le lancement, la semaine prochaine, d’une campagne d’affichage dans les 1 670 pharmacies du groupe PHR. Idée retenue : détourner l’annonce presse de Leclerc. Cette campagne serait accompagnée de publicité dans la presse quotidienne régionale et nationale.

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