L’Ordre et l’USPO dénoncent la nouvelle campagne de Leclerc

Publié le 23 novembre 2009 | modifié le 29 août 2025
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L’USPO s’oppose à la volonté de Leclerc de vendre des médicaments, jugeant dans un communiqué publié aujourd’hui que l’enseigne était « définitivement disqualifiée » pour parler de santé. L’USPO rappelle que « la santé n’est pas un bien de consommation » et rétorque à la grande distribution qu’« aucune baisse du prix du Caddie n’a été constatée » dans les grandes surfaces. Le syndicat ajoute : « M. Leclerc promet des baisses de prix sur des produits qu’il n’est pas autorisé à distribuer, pour mieux dissimuler les augmentations de prix sur des produits dont il a aujourd’hui quasiment le monopole (…) » La grande distribution « n’hésitera pas à faire disparaître la pharmacie rurale », a par ailleurs jugé l’USPO.
L’Ordre national des pharmaciens s’est lui aussi opposé vendredi à la vente de médicaments par les centres Leclerc, craignant une « banalisation » du médicament.

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