Le CISS appelle à une meilleure garantie de la bioéquivalence des génériques

Dans une lettre ouverte à Marisol Touraine, Christian Saout, président du CISS (Collectif Interassociatif sur la santé), appelle à revoir l’équivalence entre médicaments génériques et princeps. Selon lui, les patients  » se plaignent que les effets de ces médicaments ne soient pas strictement identiques à ceux observés avec le princeps », écrit-il, ajoutant que  » la réglementation française ne permet pas aujourd’hui de garantir cette stricte équivalence « . Sans remettre en cause la politique de substitution, Christian Saout souhaiterait notamment que soient revues les conditions dans lesquelles sont réalisés les tests de bioéquivalence.

Lors de la délivrance du générique, le président du CISS demande qu’il soit indiqué au patient  » s’il s’agit d’une copie ou d’un médicament essentiellement similaire « , mais aussi de faire participer les associations de patients à la pharmacovigilance des génériques. Christian Saout souhaite rque le rapport de l’IGAS sur le médicament générique soit rendu public et réunir une table-ronde visant à donner des recommandations pour une meilleure garantie de la bioéquivalence.