De nouvelles recommandations pour réduire la prescription de psychotropes chez la personne âgée

La Haute Autorité de Santé poursuit son programme visant à améliorer la prescription des psychotropes chez le sujet âgé en publiant deux recommandations de bonnes pratiques : le premier document porte sur la prise en charge initiale de l’agitation dans le cas de confusion aiguë et le second, sur la prise en charge des troubles du comportement perturbateurs chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer. Dans les deux contextes, les traitements pharmacologiques ne doivent pas être utilisés en première intention.
Dans la confusion aiguë, les médicaments susceptibles de provoquer une confusion doivent être arrêtés. Si des mesures non médicamenteuses ne permettent pas d’apaiser la personne âgée, une monothérapie par une benzodiazépine d’action rapide et à demi-vie courte pendant 24 voire 48 heures à une posologie réduite peut être envisagée.
Le recours aux psychotropes est possible en cas d’échec des attitudes de soins et de communication adaptés, chez les patients Alzheimer en présence de troubles du comportement perturbateurs (sauf en présence d’opposition, de cris ou de déambulations).