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Le succès d’un produit n’est plus proportionnel aux investissements publicitaires dont il bénéficie. La preuve ? Une référence comme OEnobiol Remodelant n’a pas été soutenue l’année dernière mais se place 5e sur la ligne d’arrivée des produits minceur. « Quand le pouvoir d’achat baisse, le poids du message médiatique se dilue car les consommateurs se laissent moins tenter », analyse Jean-Noël Négroni (Les 3 Chênes). Si la publicité n’est plus indispensable, elle demeure néanmoins nécessaire pour entretenir un lien avec les consommateurs. « Notre objectif est d’éduquer les gens, de leur expliquer l’intérêt des produits », informe Géraldine Decaux (OEnobiol), qui souligne l’intérêt des publirédactionnels. Les plus gros annonceurs déclarent maintenir leurs budgets de communication en 2009. Mais ils revoient leur stratégie. L’idée ? Ne plus passer par la télévision obligatoirement. Tel Arkopharma qui préfère le Net, la presse et la radio pour promouvoir Chondro-Aid et ses Arkofluide. A noter : les restrictions publicitaires sur les chaînes publiques profitent au câble et à la TNT vers un public plus ciblé.
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