Inscrire dans le dossier pharmaceutique les achats de médication officinale

Sylvie Gaston, Chasseneuil-du-Poitou (Vienne)

J’ai arrêté provisoirement le dossier pharmaceutique pour des raisons techniques car il ralentissait les postes informatiques. Quand tout sera de nouveau correctement paramétré, j’y rentrerai volontiers la médication officinale si cela n’allonge pas la durée d’un conseil. Le renseignement du DP, avec ou sans ordonnance, valorise l’acte pharmaceutique et l’information au client et optimise la lutte contre l’iatrogénie. Seul inconvénient : ce travail n’est pas rémunéré. On ne pourra pas continuer ainsi éternellement.

Annie Herbet, Coudekerque-Branche (Nord)

Nous ne créons pas d’emblée de DP à la faveur d’une demande de conseil. En revanche, s’il est déjà constitué (nous le proposons pour la première fois systématiquement à l’occasion d’une délivrance de remboursable), on peut effectivement demander la carte Vitale pour enregistrer une vente conseil. C’est toute une éducation à faire, il faudra des années avant que les patients acquièrent ce réflexe. Il faut mettre en avant la sécurité pour leur santé face aux plus réticents, soupçonnant un moyen de surveiller leur consommation. Inversement, des clients s’assurent déjà que nous avons bien enregistré la totalité de leur consommation.

Gérard Jouan, Cronat (Saône-et-Loire)

Je n’ai pas encore mis en place le DP mais il me semble que tout son intérêt réside dans l’enregistrement de l’ensemble des médicaments pour un patient donné. Je pense le faire avec les clients réguliers, pas avec les personnes de passage qui, de surcroît, n’ont souvent pas leur carte Vitale sur eux. Cela étant, le recrutement de nouveaux patients dans le cadre du DP ne sera possible que si les moyens financiers suivent, sinon ce projet restera en l’état. Au niveau du personnel et du temps disponible, l’officine est déjà au taquet. Il n’est pas certain qu’elle puisse être opérationnelle en permanence sur la gestion du DP.

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