Plus que 14 mois pour basculer en SESAM-Vitale 1.40 !

Réservé aux abonnés
Publié le 10 octobre 2009
Mettre en favori

La réunion de rentrée de la Commission paritaire nationale (CPN) , chargée du suivi de la convention pharmaceutique, a eu lieu le 1er octobre. La migration vers la version 1.40 de SESAM-Vitale a pris du retard. Selon l’UNPF, seuls 5,27 % des officines l’auraient fait. Une réunion d’urgence est d’ailleurs prévue avec les éditeurs de logiciels pour terminer le déploiement avant le 1er janvier 2011. En effet, c’est la date qui a été fixée pour la transmission aux caisses des nouveaux codes CIP à 13 chiffres. L’UNPF rappelle que l’indemnité de télétransmission des FSE passera de 0,5 à 0,64 euro dès que les flux en 1.40 seront « significatifs ».

D’autres dossiers discutés par la CPN sont en attente de parution au Journal officiel (formation conventionnelle) ou encore à ouvrir (négociation sur les indemnités versées aux pharmaciens pour inactiver les cartes Vitale 1 et activer les Vitale 2).

L’objectif de substitution hors de portée ?

De son côté, l’USPO souhaite faire évoluer les lecteurs de cartes Vitale des postes de travail en bornes de mise à jour. Depuis le 1er octobre, ces mêmes lecteurs doivent avoir basculé en version 3 pour pouvoir lutter contre l’utilisation des cartes frauduleuses et continuer à bénéficier de la garantie de paiement.

Les syndicats doutent de pouvoir atteindre l’objectif de substitution de 82,9 %. A fin août, le taux de pénétration n’était que de 75,6 %. « Les changements de prescriptions sur le dextropropoxyphène-paracétamol et de sel sur le périndopril faisant chuter la substitution, nous avons demandé à ce que leurs effets soient pris en compte », indique Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO.

Enfin, la future « Action asthme » aurait pu renforcer les missions du pharmacien dans l’accompagnement des malades chroniques. Mais, comme avec le service Sophia*, il s’agira seulement pour lui de donner une information sur le bon usage des aérosols. « Notre rôle ne peut se limiter à remettre des leaflets au malade », proteste Philippe Gaertner, président de la FSPF.

Publicité

* Lancé en mars 2008 dans dix départements auprès de 136 000 diabétiques et 6 000 médecins traitants.