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Dans quels cas les prélèvements et analyses sont-ils réalisés à l’heure actuelle pour confirmer la présence du virus A(H1N1)2009v ?

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Publié le 24 octobre 2009 | modifié le 30 août 2025
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En France, la grippe pandémique touche actuellement environ 40 000 personnes par semaine. Il serait absurde de faire un prélèvement chez chaque « malade grippé ». En cas de suspicion de grippe pandémique, c’est le praticien de ville qui décide : soit il soigne l’affection par le traitement habituel, soit il craint une complication et il adresse son patient à une consultation hospitalière spécifique « grippe », après régulation par le 15.

Le prélèvement nasopharyngé sera réalisé à l’hôpital en vue de la réalisation d’un diagnostic virologique de confirmation. Il doit être limité à des situations où le fait d’affirmer la présence du virus grippal modifie la prise en charge : présence de signes de gravité d’emblée, aggravation clinique sous traitement, foyer de cas groupés, nourrissons et femmes enceintes, personnels soignants des établissements de santé, etc. Quant aux prélèvements à visée épidémiologique, permettant d’évaluer la part respective des virus pandémiques et saisonniers, de détecter des mutations et de surveiller la sensibilité aux antiviraux, ils sont effectués par les vigies du réseau des GROG et envoyés aux Centres nationaux de référence pour les virus Influenzæ et aux laboratoires de virologie travaillant avec le réseau.

Source : http://www.sante-sports.gouv.fr/IMG//pdf/Fiche_Prelevement.pdf.

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