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Secouer bébé n’est pas jouer
Le syndrome du bébé secoué désigne un type de traumatisme crânien infligé provoqué par le secouement violent d’un jeune enfant. Afin d’améliorer la prise en charge des nourrissons concernés, la Haute Autorité de santé (HAS) a actualisé ses recommandations de bonne pratique(1). Destinées aux professionnels médico-sociaux, elles mettent en avant le diagnostic, mais aussi la prévention. Les dangers de ces secousses, dont les victimes sont dans deux tiers des cas des bébés de moins de 6 mois, sont souvent irréversibles, avec lésions intra-crâniennes et/ou oculaires, cérébrales, osseuses et de la nuque.
Sans stigmatiser, ni culpabiliser, sensibilisez les parents aux dangers du secouement, notamment s’ils vous confient une sorte d’exaspération en raison par exemple de pleurs inconsolables. Un bébé pleure jusqu’à deux heures par jour et c’est normal, mais parfois certains adultes n’en peuvent plus et vont jusqu’à secouer l’enfant, ce qui peut le rendre handicapé à vie. Si bébé pleure, vérifier qu’il n’a pas faim, que sa couche n’est pas sale, qu’il n’a pas de fièvre ou n’est pas trop couvert. « Si l’enfant pleure et que vous n’en pouvez plus, le mieux est de le coucher sur le dos dans son lit, de quitter la pièce, puis de demander de l’aide à votre mari/femme ». À cette occasion, rappelez que les jeux ou la promenade en poussette, ou un balancement ne sont pas du secouement.
(1) Syndrome du bébé secoué, HAS, juillet 2017.
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