Offrir une partie de soi pour les autres

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Publié le 1 décembre 2018
Par Caroline Bouhala
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La campagne de sensibilisation aux dons de gamètes est finie(1), mais l’Agence de biomédecine a toujours besoin de généreux donateurs. Plus de 3 000 couples concernés par une infertilité médicale s’inscrivent chaque année pour bénéficier d’un don d’ovocytes ou de spermatozoïdes. Malgré leur augmentation, + 40 % entre 2015 et 2016, les dons ne satisfont pas les besoins, notamment d’ovocytes. L’Agence de biomédecine estime que 1 400 dons d’ovocytes et 300 de spermatozoïdes chaque année permettraient l’autosuffisance en France. En 2016, seulement 746 femmes et 363 hommes se sont mobilisés. L’Agence a réalisé une enquête auprès de 1 039 personnes âgées de 18 ans et plus afin de sonder leurs connaissances et leurs perceptions du don de gamètes. Près d’une personne sur deux en âge de donner – femmes de 18-37 ans et hommes de 18-45 ans – se dit prête à donner mais le principal frein au passage à l’acte est le manque d’informations pour 79 % des femmes et 85 % des hommes. L’appréhension de sentir qu’une partie de soi-même est « quelque part dans la nature » est aussi évoquée pour 42 % des femmes et 35 % des hommes. Pour plus de précisions sur le don d’ovocytes, lisez Le point sur… p. 42.

(1) Campagne de sensibilisation du 3 au 18 novembre basée sur l’empathie et la solidarité envers les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants. Elle visait à sensibiliser le grand public en rappelant les sites d’information de référence (www.dondovocytes.fr et www.dondespermatozoides.fr) et recruter de nouveaux donneurs.

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