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Mettre un salarié au placard est du harcèlement
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Le 2 juin 2020, la cour d’appel de Paris a reconnu pour la première fois que l’absence de tâches correspondant à la formation et au poste du salarié peut constituer des faits de harcèlement moral. En l’espèce, le salarié, licencié au cours de son arrêt maladie, a prouvé, au moyen de témoignages de collègues et de rapports médicaux, être frappé d’un syndrome d’épuisement professionnel par ennui, ou « bore-out ». Il indiquait que, peu à peu, l’employeur ne lui confiait plus de missions en rapport avec sa formation et sa qualification. Le juge a estimé que l’employeur n’avait pas démontré que les décisions prises à l’encontre du salarié étaient justifiées par l’intérêt de l’entreprise. Le licenciement a donc été considéré comme nul.
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