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L’homéo a sa place chez les aînés
Expertise Prise en charge de la personne âgée, homéopathie. Bâtir un conseil adapté et accompagner les prescriptions des patients âgés sont les objectifs de la nouvelle formation en homéopathie du CDFH.
Rhume, douleurs ou sommeil, conseiller les plus de 65 ans est toujours délicat. Pour peu qu’ils aient une ou plusieurs maladies chroniques, et vous voilà désemparé face à votre arsenal de solutions. Le conseil et l’accompagnement de la dispensation des aînés sont heureusement possibles, mais cela s’apprend. C’est d’ailleurs le cheval de bataille du Centre de formation en homéopathie (CDFH), qui propose dans ses formations un cheminement dans le questionnement patient. C’est encore le cas dans le module « Expertise Prise en charge de la personne âgée » de deux jours non consécutifs. En présentiel ou en classe virtuelle, vous maîtriserez le conseil de première intention et l’accompagnement des prescriptions chez la personne âgée, de la bien portante à la plus fragile. Et (re) découvrirez des unitaires.
Détecter les signaux d’alerte
« Nous partons des plaintes des patients les plus couramment exprimées à l’officine », argumente Christine Salvetat, responsable pédagogique du CDFH. Il y a un tas d’alertes à mettre en place chez la personne âgée et l’homéopathie peut être une vraie chance pour éviter, ou du moins limiter la polymédication. »
L’enseignement est construit en quatre parties. « La première aborde les spécificités de la personne âgée et les modifications métaboliques. L’enjeu est de faire visualiser la notion de fragilité, dans laquelle les officinaux ont un rôle à jouer, notamment dans son repérage. » Iatrogénie, perte d’autonomie, santé publique, de nombreux documents sont donnés aux apprenants pour approfondir ces questions. La deuxième partie « permet d’apprécier la place et l’intérêt de l’homéopathie et de valoriser ses spécificités. » La troisième traite des règles d’or du conseil officinal, selon la méthode éprouvée du CDFH. Enfin, la dernière partie détaille les plaintes, « avec l’objectif de bâtir un conseil adapté » selon douze domaines : céphalées, crampes et douleurs musculaires, douleurs articulaires, déminéralisation, troubles anxieux et du sommeil, troubles ophtalmologiques… « Nous sommes toujours en accompagnement d’une prescription, en soins de support », précise la responsable, citant l’accompagnement de l’injection dans la DMLA ou l’aide à la stabilisation dans une cataracte.
Oser le questionnement
Le binôme enseignant, médecin homéopathe et pharmacien, recourt à une pédagogie avec des jeux, des mises en situation, des arbres décisionnels, etc. Des rappels sont faits sur les principaux unitaires utilisés en ORL, en digestif…, avant de détailler des thérapeutiques plus ciblées telles qu’Hedeoma pulegioides dans les douleurs articulaires et Kalium carbonicum. Évidemment, cette formation s’adresse à des officinaux expérimentés dans le conseil, et en homéopathie, car « il faut oser poser des questions pour accompagner les patients et leur éviter de prendre le moindre risque », pointe Christine Salvetat. Et de rappeler encore l’importance de savoir quand orienter vers le médecin. À l’heure des bilans de médication, cette formation est un vrai plus !
En pratique
Durée : 2 jours (14 heures, de 9h30 à 17h) non consécutifs. Dates et lieux : Metz, 15 octobre et 5 novembre ; Belfort, 12 novembre et 10 décembre ; Aix-en-Provence, 19 novembre et 3 décembre ; Lyon Confluence, Clermont-Ferrand, 19 novembre et 10 décembre ; Bordeaux, 19 novembre et 3 décembre ; Angers, Limoges, 26 novembre et 10 décembre ; Niort, 3 et 17 décembre. Classe virtuelle : 26 novembre et 10 décembre. Contact : 04 78 45 61 94 ; www.cdfh.fr@yahoo.fr Coût : déjeuner reste à charge. Prise en charge Opco-EP : oui.
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