Le temps passé au vestiaire ouvre droit à une contrepartie

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Publié le 2 mai 2017
Par Fabienne Rizos-Vignal
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Dans un arrêt rendu le 1er mars 2017, la chambre sociale de la Cour de cassation réaffirme le principe selon lequel le temps passé à mettre et enlever sa tenue de travail ouvre droit à une contrepartie, en temps ou en argent. Deux conditions cumulatives doivent toutefois être réunies : le port de la tenue de travail est imposé et l’habillage et le déshabillage doivent s’effectuer dans l’entreprise. À l’officine, apprentis, préparateurs et adjoints sont concernés puisqu’ils doivent revêtir une blouse propre sur leur lieu de travail. Pas question évidemment de se changer à domicile, puis de porter sa blouse immaculée dans sa voiture ou dans les transports en commun.

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