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Le financement pour 2013 maltraite le médicament
« Aucun effort supplémentaire ne sera demandé aux assurés par rapport aux dépenses de santé », a assuré la ministre de la Santé, Marisol Touraine, en présentant, début octobre, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013. Ce PLFSS – malheureusement ? – pèse sur le dos du médicament. Le gouvernement envisage de fixer l’objectif national de dépenses de l’Assurance maladie à 2,6 %, en hausse par rapport à 2012, afin de consacrer 4,6 milliards de plus à la santé. Dans le même temps, les ministres de la Santé et du Budget souhaitent réaliser 2,4 milliards d’euros d’économies, dont près de la moitié pour les soins de ville. Pour économiser 1,76 milliard d’euros sur la ville, la moitié de l’effort financier consistera en des mesures d’économies (diminuer les prix des médicaments et des dispositifs médicaux, « optimiser la tarification des génériques », évaluer le service médical rendu de certaines spécialités) et d’efficience des prescriptions et de l’offre de soins, tout en luttant contre les fraudes. Marisol Touraine évoque des « mesures de convergence de prix par classe tarifaire ». En gros, fixer un tarif de remboursement identique pour tous les médicaments d’une même classe thérapeutique. Quant à savoir comment, la ministre a répondu : « Nous n’en sommes pas là ». Réponse après l’examen de ce PLFSS par les députés…
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