La pharmacie est un nouveau distributeur

Réservé aux abonnés
Publié le 19 février 2020
Par Anne-Charlotte Navarro
Mettre en favori

Depuis le 29 janvier 2019, les pharmacies peuvent pratiquer le cash back, permettant ainsi à leurs clients de récupérer des espèces. La personne achète des produits en payant par carte bancaire, pour au moins 1 €, mais l’encaissement effectué est de 60 € au maxi mum. Elle récupère alors 59 € en espèces. Cette pratique, issue d’une directive européenne, a pour objectif de faciliter l’accès au retrait d’espèces dans les zones où les distributeurs bancaires sont moins présents. Pour la mettre en place, l’officine doit simplement afficher à côté de la zone d’encaissement la liste des moyens de paiement acceptés ou refusés(1) ; le montant minimal de l’opération de paiement d’achat dans le cadre de laquelle des espèces sont fournies (1 €) ; le montant maximal que le commerçant peut rendre au client (60 €) ; le caractère gratuit ou payant du service et, dans ce cas, les frais et les commissions perçus, toutes taxes comprises. Contrairement à d’autres commerçants, il semble que les pharmaciens ne puissent pas faire payer ce service.

(1) Les paiements par chèque, chèque cadeau ou vacances, carte prépayée ou titre spécial de paiement dématérialisé ne peuvent pas donner lieu à la fourniture d’espèces.

Publicité