La nutrivigilance au service de la sécurité de tous

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Publié le 3 novembre 2014
Par Thierry Pennable
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Votre implication est indispensable. Voilà en substance ce qu’a rappelé l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail le 8 octobre. Après trois ans de fonctionnement de son dispositif de nutrivigilance, l’Anses a identifié plus de 1 500 signalements d’effets indésirables liés à la consommation de compléments alimentaires, d’aliments enrichis (boissons énergisantes…), de nouveaux aliments (jus de noni…) et d’aliments particuliers (sans gluten…). Parmi eux, 76 % émanaient des compléments alimentaires à type de troubles digestifs, hépatiques et allergiques, avec des produits à visée capillaire, minceur et hypocholestérolémiants, et 24 % des aliments enrichis ou destinés à une alimentation particulière. Interroger vos patients sur leur consommation de ce type de produits s’avère très utile. Rappelez aux femmes enceintes ou allaitantes, aux enfants, aux personnes sous traitement médicamenteux chronique de ne consommer des compléments alimentaires que sur avis médical. De respecter les posologies et d’éviter des prises tout au long de l’année. Télédéclarez directement sur le site de l’Anses toute suspicion d’effet indésirable, toute réaction nocive qui survient même à dose habituelle.

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