La BHD ne s’injecte pas

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Publié le 4 juin 2013
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Réunie en avril, la commission des stupéfiants et psychotropes de l’ANSM préconise de renforcer la surveillance, l’information et la prévention du mésusage auprès des patients traités par la buprénorphine haut dosage (Subutex et génériques). En cause, 27 lésions cutanées dont certaines ont évolué vers une nécrose suite à l’injection IV de comprimés sublinguaux (23 avec génériques et 4 avec Subutex). L’injection des excipients de la forme orale (amidon, magnésium stéarate…) provoque lésions de la paroi vasculaire, micro-embolies, lymphœdèmes (« syndrome de Popeye ») et thrombophlébites.

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