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Élève cherche son maître
Le nombre d’élèves préparateurs en formation a diminué ces cinq dernières années. Les raisons en sont multiples, et les situations disparates selon les centres.
Elle est sensible pour certains, inquiétante pour d’autres. « La baisse des effectifs en centres de formation des apprentis (CFA) est constatée d’année en année », déclare Patrick Le Métayer, ancien préparateur en pharmacie, délégué Force Ouvrière et membre de la Commission paritaire nationale de l’emploi en pharmacie d’officine (CPNE). Il est vrai aussi que la filière officine a subi de profonds bouleversements avec la suppression du CAP d’Employé*. La dernière rentrée en première année de CAP a eu lieu en septembre 2000, avec une session d’examens en 2002 et une session de rattrapage en 2003. La dernière session de la Mention Complémentaire a eu lieu en 2004. Ce qui pourrait expliquer en grande partie la chute des effectifs en formation. Cependant, la baisse des inscrits en première année de BP est bien réelle. Alors, s’agit-il d’une autorégulation ou d’une désaffection de la formation par les jeunes et les titulaires ? Les hypothèses ne manquent pas…
Des chiffres et des faits « De 1996 à 1998, nous avions environ 15 000 apprentis. En 2001, avec la suppression du CAP et de la Mention Complémentaire, il y avait encore 14 000 apprentis dont 8 059 en BP. À la rentrée 2008, sur les 70 CFA, restent environ 8 500 apprentis, ce qui correspond à une chute de 42 % des apprenants depuis 2001 », analyse Jean-Marc Lozano, directeur du CFA de Guillerand-Granges (Région Rhône-Alpes). D’ailleurs, ce dernier est passé de 200 à 120 élèves depuis deux ou trois ans. C’est aussi le cas à Avignon. « Nous accusons une baisse d’environ 15 % cette année », constate Florence Hertel, responsable de la formation. Ainsi qu’à Nîmes et à Marseille. Le CFA de Nîmes est passé de 130 à 105 apprentis cette année. Marseille enregistre une chute de 12 % des entrants en BP 1ère année. « Nous avons moins d’entrants mais une meilleure réussite aux examens. Cependant, si le mouvement continuait, cela deviendrait inquiétant », analyse Robert Bichaud, directeur du CFA de Marseille. Ce mouvement de décrue nationale ne laisse personne indifférent. Pour confirmer cette tendance, l’Association nationale pour la formation professionnelle de la pharmacie (ANFPP) a lancé une enquête. Tandis que la CPNE espère recueillir une photographie assez précise de la situation une fois qu’elle aura récolté les résultats de son enquête annuelle d’ici le mois de mai.
Une baisse disparate selon les centres. Si la baisse des inscrits en première année de BP semble nationale, « environ – 9,8% entre 2007 et 2008 », d’après Guillemine Dubois, directrice de l’ANFPP, elle n’affecte pas certains centres comme ceux de la Région Centre ou celui de Douai. « Sur les trois centres Bourges, Orléans et Tours, nous sommes dans une sorte de statu quo. Les effectifs ne bougent pas, mais nous restons prudents », relativise Laurent Haon, directeur des CFA de la Région Centre. « Sur les trois ou quatre dernières années, l’effectif est stable. Nous avons fait le plein des dix classes. Je n’ai pas constaté de baisse d’effectifs pour les titulaires d’un bac. Par contre, cette année, nous n’avons pas ouvert de classe de BP en trois ans réservé aux titulaires du BEP Carrières sanitaires et sociales », précise Étienne Coquet, directeur du CFA de Douai. Ce n’est pas pour autant une raison de se réjouir trop vite. Car, sur le terrain, Étienne Coquet a remarqué que les pharmaciens se font tirer l’oreille pour prendre des apprentis.« Les pharmaciens me harcèlent pour avoir les coordonnées de préparateurs en pharmacie diplômés. Ils semblent préférer prendre du personnel qualifié plutôt que de payer 900 euros un apprenti présent la moitié de la semaine à l’officine », précise le directeur du CFA de Douai qui poursuit, « autant le salaire de l’apprenti était qualifié de « normal » en sortant de la Mention Complémentaire, car le jeune était opérationnel en première année de BP, autant celui de l’apprenti en BP ne l’est plus aujourd’hui pour certains titulaires ». Le coût de l’apprenti serait-il alors la raison du désamour des pharmaciens pour la formation des préparateurs de demain ?
Le coût a bon dos. Certes, le coût d’un apprenti compte dans la balance des chiffres de l’officine. D’autant plus si le jeune en formation n’est pas en apprentissage, mais en contrat de professionnalisation, plus onéreux pour l’entreprise (voir encadré ci-contre). D’ailleurs, le Centre de formation Pasteur de Betheny en a fait les frais. « Entre 2005-06 et 2008-09, nous avons eu une baisse de 38 % sur les préparateurs en pharmacie en contrat de professionnalisation », souligne Valérie Prillieux, pharmacienne et responsable pédagogique. Et Claude, un titulaire de se justifier : « Lorsque vous avez quelqu’un à vos basques, que vous devez systématiquement surveiller si on applique le Code de la santé publique, que vous n’avez même pas le droit de laisser seul même deux secondes, et que d’un autre côté, pour un même coût, vous pouvez avoir un pharmacien à mi-temps qui vous permet d’aller à la pêche si vous en avez envie, il n’y a pas photo ! » Pour résumer, un apprenti onéreux et non opérationnel ne séduit plus les officinaux. Alors faut-il moins rémunérer les apprentis pour séduire les titulaires ? Patrick Le Métayer sourit : « Ce sont peut-être les préparateurs qui ne sont pas assez payés… » Pour Philippe Gaertner, titulaire et président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), diminuer le salaire des apprentis n’est pas la solution : « Je ne pense pas qu’une diminution des salaires des apprentis de 10 à 20 % changerait quoi que ce soit.» D’ailleurs le coût de l’apprentissage n’est pas évoqué par de nombreux titulaires qui mettent davantage en avant l’économie de l’officine et des lendemains incertains. Et Philippe Gaertner d’ajouter : « Mais si ceux qui formaient régulièrement ne le faisaient plus, tous les autres officinaux seraient bien embêtés ! »
Le navire officinal en pleine houle. « Aujourd’hui, les pharmaciens sont frileux. La visibilité de l’économie de l’officine est nulle. La marge diminue tous les ans. Si l’avenir de votre officine vous semble incertain, il est difficile d’évaluer la pertinence de l’embauche», constate Christian Blanc, titulaire à Saint-Barthélémy d’Anjou, près d’Angers et membre du bureau de la FSPF. Les centres de formation font écho des plaintes des maîtres d’apprentissage sur les difficultés économiques. « Les officinaux préfèrent étendre leurs activités et retourner au back-office plutôt que de prendre des apprentis qui pourraient les seconder dans ces « petites » tâches. Dans ce contexte économique de baisse de marge, la pharmacie se met en position d’attentisme », remarque Jean-Marc Lozano, directeur du CFA de Guillerand Granges. Ce que confirme Philippe Gaertner, « lorsque l’économie se tend, l’embauche la plus facile à réguler est celle des jeunes en formation qui, de plus, ne sont pas opérationnels ». Car la pharmacie n’a pas vocation à former des chômeurs et, pour la plupart des titulaires, se pose la question de garder cet apprenti qu’ils auront embauché. « La Branche ne forme que ce dont elle a besoin » , souligne Philippe Gaertner. Certes, l’économie et la visibilité de l’horizon officinal laissent à désirer, mais pour certains, former prend du temps. Et un jeune en première année de BP n’a rien à voir avec celui qui avait derrière lui un CAP et une Mention Complémentaire, donc trois années de « bouteille » en apprentissage derrière lui.
Quand formation rime avec mission… ou déception. Former un jeune – ou un moins jeune ! – prend du temps. Et de l’énergie. De nombreux titulaires sont attachés à ce rôle de formateur et de transmission du savoir-faire et du savoir-être officinal. « Former est une des missions du pharmacien. Transmettre est le rôle de tout individu, reconnaît Gilles Teyssandier, titulaire à Avignon, il y a ce qui est dit et ce qui est montré : l’état d’esprit, la façon de travailler, le travail en équipe. » Ce titulaire a toujours eu des apprentis depuis 30 ans. Isabelle, Ikram, Nadia, il les a tous gardés. Pour lui, l’idéal est de former des jeunes et de les garder. C’est possible car « la pharmacie est un lieu où le personnel tourne », reconnaît-il. Mais cette année, en raison de gros travaux dans son officine, Gilles Teyssandier et son associé ont préféré ne pas recruter de jeune, car trop préoccupés par les chamboulements architecturaux de leur officine. Dominique Hamiot, titulaire d’une grosse officine dans un centre commercial à Avignon, n’a également pas pris d’apprenti cette année. Elle qui n’a cesse de former, a décidé de faire une pause. Ce n’est pas que la titulaire soit désabusée, mais elle reconnaît que ces dernières années, certaines de ses apprentis l’ont déçue. Entre celle qui abandonne, celle qui a des résultats catastrophiques et celle qui ne fait pas ce qui lui est demandé, son envie de former s’est émoussée. Mais pas complètement. « Une de mes employés est en cours de VAE pour son bac et elle a l’air motivée pour faire le BP.» La titulaire attend de voir et admet qu’elle s’est remise en question lors de ses échecs en tant que maître d’apprentissage. Mais elle continue de penser que c’est son rôle et que le CFA s’investit comme il peut face à un référentiel parfois inadapté aux tâches officinales d’aujourd’hui.
Une histoire de personnes. Certes le référentiel est obsolète pour de nombreux officinaux au regard des activités officinales actuelles, mais ce qui gêne une majorité de titulaires – aux dires des CFA interrogés – sont les deux ans de l’apprentissage jugés trop courts pour ingurgiter un programme plein à craquer et pour assimiler les nombreuses tâches de la pharmacie. « Une formation en trois ans serait bien. Cela nous permettrait d’enseigner dans des conditions plus sereines », propose Stéphanie Satger, enseignante en CFA et titulaire à Loriol-du-Comtat (Vaucluse). Son expérience de titulaire et d’enseignante est intéressante, car elle voit bien combien il est délicat de former sur 18 mois des jeunes dont le profil diffère de celui des apprentis ancienne formule en 5 ans. Ce que constate aussi Loïc Melin, préparateur et enseignant à Rennes. « Les bacheliers doivent affronter le milieu professionnel et l’apprentissage. S’ils savent apprendre par coeur, ils ont parfois du mal à acquérir l’esprit de l’apprentissage mâtiné de logique, de curiosité, de contrôle et de vigilance. » Certes, les élèves ont changé. Les apprentis d’aujourd’hui ont le bac pour 86 % d’entre eux. Mais leur motivation ou leur caractère n’est pas une donnée immuable qui expliquerait à elle seule leur manque de « séduction » à l’encontre de futur maître d’apprentissage. Comme le souligne Christian Blanc, « Pour moi, le critère décisif est l’envie d’aller vers l’autre. L’officine est un lieu de rencontre entre un malade et un professionnel qui va trouver son rôle. » D’ailleurs les jeunes ne se trompent pas. Car si les effectifs des entrants en BP baissent, le nombre de pré-inscriptions reste constant dans les CFA interrogés. Preuve que la filière intéresse toujours autant. Alors ? « Il faut être très prudent avec les chiffres. Ce serait une erreur de tirer deux ou trois arguments pour expliquer la chute des effectifs, expose Christian Blanc, trouver les facteurs déterminants de la baisse consisterait à trouver les remèdes ». Pour l’instant, seules quelques hypothèses émergent. « Je suis assez optimiste, conclut Patrick Le Métayer. Le métier de préparateur va évoluer, j’en suis persuadé. Mais, le préparateur aura toujours sa place à l’officine. Est-ce qu’il y en aura autant ? Je ne sais pas. Peut-être les préparateurs seront-ils moins nombreux, mais peut-être aussi auront-ils des compétences plus grandes… »
* Arrêté du 13 mars 2000.
L’apprentissage en général se porte bien
• Au 31.12.2006, 408 000 jeunes préparent en France un diplôme en apprentissage dans un centre de formation d’apprentis (CFA) sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale ou de l’Agriculture. L’apprentissage est ouvert à tous les niveaux de formation (niveaux I à V) depuis la loi Séguin du 23 juillet 1987.
• Effectifs d’apprentis aux niveaux post-baccalauréat en progression depuis 10 ans : +12 %, contre 1,3 % par an dans les niveaux IV (bac, BP) et V (CAP, BEP).
n 42 000 apprentis en BP tout secteur confondu. Ce qui correspond à une hausse de 20 % des effectifs en 3 ans (2003-2006).
• Les spécialités de la coiffure et de la santé (dont le BP de préparateur en pharmacie) comptent plus de 90 % de filles.
En pharmacie, un apprenti vaut deux contrats « pro » !
• Pour le titulaire, le coût du jeune en formation diffère selon l’âge et le type de contrat (apprentissage ou professionnalisation).
Grosso modo, par mois, un apprenti « coûte » deux fois plus cher qu’une personne en contrat de professionnalisation : entre 600 et 800 euros pour un apprenti, et 1 000 et 1 700 euros pour un contrat « pro ».
• Pour un apprenti, outre le salaire, le coût tient compte de : l’exonération des charges patronales (variable selon le nombre de salariés dans l’entreprise), l’indemnité compensatrice forfaitaire versée par la Région (primes à l’embauche et de soutien à l’effort de formation, entre 1 000 et 2 000 euros), le crédit d’impôt (de 1600 à 2 200 euros si la personne est handicapée), voire des primes complémentaire (pour les jeunes rencontrant des difficultés d’origine scolaire ou sociale, si le maître d’apprentissage a suivi une formation…).
•Pour une personne en contrat de professionnalisation : si les salaires versés équivalent à peu près à ceux de l’appren tissage, les aides sont moindres par rapport à l’apprentissage. Le coût varie selon l’âge et la situation de la personne en formation (chômage, bénéficiaire du RMI…) : exonération des cotisations patronales sous certaines conditions, prise en charge possible du coût de la formation par l’OPCA-PL, du coût de la formation du tuteur et de l’exercice tutoral.
D’élèves en BP 1ère année
Stéphanie, 23 ans, en contrat d’apprentissage
Je suis en reconversion professionnelle après une licence en biologie et une première année de Master. Le métier de préparateur me plaisait, mais je ne voulais pas entrer dans le monde du travail directement après le bac. J’ai donné pas moins de 40 CV avant de trouver un maître d’apprentissage ! Certains m’ont dit que je coûterai plus cher qu’un jeune de 18 ans, d’autres qu’ils étaient limités en nombre d’apprentis ou qu’un apprenti, même pas « cher », ne leur servirait à rien. J’ai compris que beaucoup de maîtres d’apprentissage n’avait pas envie de se prendre la tête pour former. J’ai enfin trouvé une pharmacienne qui m’a dit : « Je vous sens bosseuse. » Après un entretien de plus d’une heure, la titulaire a vu que j’étais motivée. J’ai choisi un mode de vie et un métier qui me convient, près de chez moi, stable avec peu de stress. S’il le faut, être le « larbin de service » durant mon apprentissage ne me fait pas peur. Je ne suis pas pressée, je veux être sûre de mes compétences et de mes acquis avant de me retrouver au comptoir. Pour l’instant, ma titulaire me propose des tâches en me demandant toujours si cela m’intéresserait. Elle est attentive à ma formation, toujours disponible, l’adjoint aussi.
Blandine, 22 ans, en contrat d’apprentissage
Avant de trouver un maître d’apprentissage, j’ai visité plus de 40 officines. J’ai trouvé les pharmaciens « froids » et supérieurs. Certains m’ont fait poireauter des jours et des jours avant de me donner leurs réponses, je suis retournée près de dix fois dans une des officines ! Peu d’entre eux m’ont interrogée sur mes motivations. Ce qu’ils voyaient en premier sur mon CV était le fait que j’avais arrêté les études depuis 2 ans, et mon bac STT. L’école aussi m’avait découragée à cause de mon bac. Après mon bac en 2005, j’avais commencé une fac pour être secrétaire mais cela ne me plaisait pas. J’ai alors bossé dans la restauration. Je sais ce que c’est de travailler 10 heures debout ! J’ai galéré et j’avais envie d’un métier stable et qui me plaise. Il est vrai que le salaire d’apprenti était un plus. Aujourd’hui je suis en apprentissage dans une officine où les préparatrices m’expliquent les tâches à accomplir. Les titulaires s’intéressent peu à ma formation. Mais je me sens « apprentie », je découvre le métier et je consulte toute la documentation mise à ma disposition. Je me régale, aussi bien à l’école qu’à l’officine.
Lina, 32 ans, en contrat de professionnalisation
Après un poste de responsable d’un service de télémarketing et un congé parental de 4 ans après des jumeaux, j’ai fait un bilan de compétences. Je voulais un métier qui allie le côté scientifique qui m’a toujours attiré et le contact avec les autres. Ce projet est mûrement réfléchi. Lors de ma recherche d’une pharmacie, j’ai été refroidie. On me disait : « le contexte actuel n’est pas favorable, avec l’OTC… », « Ce n’est pas un métier mirobolant… » Ceci-dit, après la visite de huit ou neuf officines, j’ai trouvé une pharmacie pour m’accueillir. Mon âge et le contrat de professionnalisation n’ont pas été un frein, mais plutôt un avantage pour mon patron. Pour lui, ce n’était pas le contrat qui était déterminant, mais la maturité. Cela a joué en ma faveur. Dans cette officine, tout le monde, des pharmaciens aux préparatrices, fait en sorte que cela se passe bien pour moi. Le pharmacien s’intéresse à ce que je fais et me donne parfois des exercices à faire : « Combien de boîtes délivrerais-tu sachant que la posologie est de… » La formation au CFA est adaptée aux tâches et m’aide à réviser ce que je fais à l’officine. Le plus dur est de jongler entre vie familiale et vie professionnelle et scolaire. Je me lève parfois à 4 heures du matin pour réviser !
Quatre élèves maximum par officine !
Chaque officine peut accueillir :
• un élève préparateur par pharmacien titulaire ;
• un jeune supplémentaire par pharmacien assistant employé à temps plein, ou deux temps partiel équivalents temps plein ;
• et un jeune supplémentaire pour deux préparateurs, employés à temps plein, ou leur équivalent temps plein, titulaires du brevet professionnel ou ayant l’autorisation d’exercer.
Le nombre total de jeunes en formation, quel que soit le niveau de la formation suivie, employés simultanément dans l’officine ne pourra être supérieur à quatre.
(Source : convention collective, article 26 de l’Accord collectif national du 21 février 1994, modifié et complété par avenant du 20 juin 1994).
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