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Diabète de type 2, bien conseiller, bien délivrer
Sous forme de QCM sur des cas de comptoir, Geneviève Chamba, professeur de pharmacologie, a rappelé les risques d’un diabète mal contrôlé (rétinopathie, néphropathie, artérite des membres inférieurs…) et les mesures hygiéno-diététiques, pour les limiter chez les 3 millions de diabétiques de type 2 en France : diminution de la surcharge pondérale, activité physique régulière, sevrage tabagique. Cette formation interactive a permis de (ré)actualiser nos connaissances sur les incrétinomimétiques, une nouvelle classe d’antidiabétiques. Onglyza peut donner des nausées et des douleurs abdominales, ainsi que des hypoglycémies fréquentes s’il est associé à un sulfamide hypoglycémiant. Byetta est injecté en sous-cutané dans la cuisse, l’abdomen ou le bras et ne nécessite pas d’adaptation posologique en fonction de la glycémie. Si les incrétinomimétiques font effectivement baisser la glycémie, « nous n’avons pas encore assez de recul pour savoir s’ils jouent un rôle dans la prévention des complications du diabète » a noté le professeur. Une attention particulière a été accordée à l’ibuprofène. Si le médecin traitant connaît l’état du rein de son patient, c’est rarement le cas de l’équipe officinale. Ainsi, la délivrance sur prescription d’AINS ne pose pas de problème, mais mieux vaut s’abstenir de conseiller de l’ibuprofène au potentiel néphrotoxique chez les diabétiques de type 2. De quoi redoubler de vigilance avec nos patients diabétiques…
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