Des « recos » pour limiter la dépendance

Trois ans après l’ouverture du marché, l’Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) a émis, en avril dernier, trente et une recommandations pour éviter le jeu excessif ou pathologique. Elles concernent, entre autres, l’amélioration de l’information, l’adaptation des mécanismes de régulation, la détection et l’accompagnement des joueurs pathologiques. Par exemple, les modalités d’affichage des messages de mise en garde sur les risques liés au jeu excessif sont exprimées en pixels, ce qui n’est « nullement » adapté aux smartphones, tablettes, télévision… Le jeu pathologique – prévalence de 1,1 % en France, dont 0,4 % de joueurs excessifs – se définit par la notion de perte de contrôle et des conséquences sur la vie, pas sur les sommes dépensées. Cela peut toucher tout le monde. Nathalie, préparatrice dans le Sud, a par exemple tout perdu, appartement, économies. Elle s’est fait interdire de casino, mais est-ce possible sur Internet ? Oui, mais la loi du 12 mai 2010 mériterait d’être modifiée et enrichie des recommandations de l’Arjel.