« J’ai une crise d’urticaire »

Reconnaître les symptômes

L’urticaire se caractérise par l’éruption de plaques sous forme de petites lésions surélevées et rougeâtres (type piqûres d’ortie). Ces papules peuvent « se déplacer » sur le corps et provoquent de fortes démangeaisons. La plupart du temps, elles disparaissent d’elles-mêmes dans les 24 heures sans laisser de trace.

Déjouer les coupables

La réaction est notamment due à la libération d’histamine par l’organisme, au contact d’une substance que l’interrogatoire permet de déceler dans certains cas. Il peut s’agir d’un aliment (charcuterie, fruits de mer, kiwis, fraises…) ou d’un médicament (aspirine, pénicilline…), d’un venin d’insecte ou de certains cosmétiques. On peut aussi faire de l’urticaire à la chaleur ou à sa propre transpiration.

Proposer un traitement

Pour accélérer la disparition des symptômes, délivrez un antihistaminique H2 de nouvelle génération (c’est-à-dire sans effets secondaires) par voie orale : Réactine ou Zyrtecset. Compléter par l’application d’une crème apaisante et antiprurigineuse type Apaisyl ou Eurax.

Quand consulter ?

• L’urticaire ne disparaît pas malgré le traitement antihistaminique ou revient par intermittence.

• L’éruption cutanée se complique d’un gonflement de la lèvre ou des paupières et/ou de picotements et de démangeaisons au niveau de la gorge. Ces signes peuvent précéder un choc anaphylactique ou un œdème de Quincke qui sont des urgences vitales nécessitant une injection d’adrénaline.