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IPP, prokinétiques et fluidifiants inutiles ?
Les inhibiteurs de la pompe à protons, les prokinétiques et les fluidifiants bronchiques sont trop largement prescrits et pas toujours à bon escient chez les jeunes patients. Ces médicaments ont été qualifiés d’« inutiles voire dangereux » lors du congrès des sociétés de pédiatrie qui s’est déroulé mi-juin à Paris. Les IPP sont ainsi prescrits à 17 % des nourrissons, 32 % des enfants et 64 % des adolescents pour un reflux gastro-œsophagien. Or ces molécules agissent uniquement sur la sécrétion acide et non pas sur les symptômes qui lui sont associés comme l’asthme sévère, l’érythème laryngé, la toux chronique, les pleurs du nourrisson… Ainsi, avant de prescrire un IPP à un nourrisson ou à un enfant, le reflux acide (car il existe des reflux neutres ou basiques) doit être exploré et prouvé.
Quant à utiliser la dompéridone ou le métoclopramide dans le RGO (67 % des nourrissons reçoivent un prokinétique), les experts pédiatres américains et européens sont d’accord pour dire qu’ils n’ont pas de place dans le traitement de cette pathologie.
Quant aux fluidifiants bronchiques, ils sont depuis peu contre-indiqués chez le nourrisson de moins de 2 ans. Plusieurs cas d’encombrement respiratoire grave ont en effet été notifiés.
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