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Coaching pour une équipe gagnante
Lorsque votre titulaire évoque « amélioration des performances », vous entendez formation. Et pourquoi pas coaching ? Si ce mot vous fait rire ou, pire s’il vous fait peur, il est temps de réviser votre position.
Se débarrasser des préjugés
Le coaching n’est pas d’origine anglaise
Si vous pensez que le mot coaching est d’origine anglosaxonne, détrompez-vous ! À l’origine, ce mot vient de « Kocs », village de Hongrie où étaient construites au Moyen-âge des diligences postales. En français « coche » désigne l’ancêtre de la diligence. Au milieu du XIXe, les étudiants anglais traduisent ce mot en « coach » et l’intègrent à leur argot universitaire. Il désigne le fait qu’un précepteur accompagne en voiture à cheval son élève jusqu’au lieu d’examen. Plus tard, ce terme se propage au monde du sport. En France, il est utilisé sous sa forme anglaise depuis 1930.
Le coaching n’est pas de la psychothérapie
Travail sur soi-même, le coaching est souvent considéré comme une forme de psychothérapie, ce qui lui vaut d’être fui par un certain nombre de personnes. Pourtant, l’objectif de l’un et de l’autre diffère. Le coaching s’attache à révéler les potentialités et les compétences de la personne et à lui permettre de s’en servir en fonction de ses propres objectifs. La psychothérapie, elle, a pour objectif de rechercher le lien entre la situation actuelle et le passé d’une personne. Le coaching répond à la question , la psychothérapie à la question
Le coaching n’est pas du conseil
Si vous attendez une solution toute faite, n’utilisez pas les services d’un coach. Contrairement au conseil qui préconise une action, le coach agit comme un révélateur. Par ses questions et son écoute, il permet au coaché de mettre à jour ses capacités et ses potentiels latents, mais aussi de trouver et de mettre en oeuvre ses propres solutions dans un contexte donné. Toute la valeur ajoutée du coach tient dans sa capacité à stimuler chez le coaché la découverte et la mise en oeuvre de solutions créatives, adaptées à sa situation professionnelle et à l’environnement, à partir de ses propres capacités et du contexte donné. En un mot : tout est là et le coach vous aide à y voir clair.
Accroître la performance
La fonction du coaching
constate Marc Montaldier, du Crestcom. Le coaching est donc à considérer comme une démarche de progrès qui peut vous permettre, à partir d’une situation professionnelle concrète, d’optimiser vos performances. Une amélioration qui profite directement à l’entreprise puisque, plus performant, vous êtes plus efficace.
Un tremplin idéal vers la formation
Attention à ne pas confondre coaching et formation ! Pascale Hammouya, coach Plus Pharmacie, fait bien la distinction. , explique-t-elle,
Une nuance reprise par Marc Montaldier. , confirme-t-il, Un credo en droite ligne avec la méthode Crestcom, Management Academy, qui débute toujours par un coaching permettant à chacun de déterminer ses points forts et ses points faibles, afin d’aller puiser utilement dans la formation qu’il va suivre par la suite.
Définir ses exigences
Avant d’entreprendre une démarche de coaching, il est important d’en déterminer précisément l’objectif. Le coaching peut s’adresser à un collaborateur, comme il peut s’envisager au niveau de l’équipe tout entière.
Le coaching centré sur la personne
Vous pouvez solliciter un coaching ou votre titulaire peut vous inciter à suivre un coaching dans plusieurs situations:
• Pour éviter les fausses pistes et identifier les enjeux lors d’une prise de poste. Le coaching vous aidera rapidement à connaître vos atouts pour vos nouvelles fonctions et à déterminer les points faibles sur lesquels il faudra travailler.
• Pour aider à faire le point, à traverser une crise passagère ou à trouver un second souffle. Une démarche salutaire en cas de baisse de motivation.
• Pour relâcher les tensions et mieux gérer stress et émotions.
• Pour développer son leadership. Même si vous ne dirigez pas une équipe, ce type de coaching vous aidera à être plus à l’aise dans la prise de parole en public ou encore dans la gestion de vos relations avec les fournisseurs si, par exemple, vous êtes amené à prendre en charge les achats pour certains produits de l’officine.
Le coaching centré sur la situation
Il s’agit alors d’un travail qui va avoir un retentissement sur toute l’équipe. Le coach peut alors :
• Aider le titulaire à clarifier ses propres objectifs et à améliorer sa communication avec l’équipe pour désamorcer d’éventuels conflits.
• Aider chacun à percevoir les opportunités du changement (lors d’un changement de titulaire par exemple) et à en devenir acteur.
• Modifier un état d’esprit et se concentrer sur des modes collectifs de fonctionnement pour faciliter la cohésion de l’équipe.
Dépasser ses réticences
Bien que persuadés du bénéfice potentiel d’un coaching, certains restent sur leurs gardes lorsqu’il s’agit de passer à l’action. , telle est la question.
La séance test
. confie Marc Montaldier.Pour désamorcer les craintes, Crestcom propose une séance d’essai de deux heures, l’atelier de management, qui permet à chacun de décider de l’intérêt ou non de suivre un coaching et une formation. Si le coach auquel vous faites appel ne propose pas ce type de séance et que vous avez besoin de vous rassurer, n’hésitez pas à discuter avec lui pour bien comprendre sa démarche. Pascale Hammouya prend toujours le soin d’informer chaque coaché du contexte dans lequel elle opère et de ses méthodes.
Le cheval pour miroir
Si toutefois, le regard de l’autre vous inquiète vraiment, vous pouvez avoir recours à la méthode objective du Horse & Coaching. Guillaume Antoine, l’un des fondateurs, utilise le cheval comme support pour l’analyse de vos points forts et de vos points faibles. Placé face au cheval, auquel vous avez à charge d’adresser des directives, c’est un peu comme si vous étiez face à un miroir. Le verdict est immédiat et sans détours. explique Guillaume Antoine.
S’assurer d’un coaching de qualité
Comme partout, certains intervenants peuvent se montrer indélicats. Ouvrez l’oeil.
Le choix du coach
Votre coach doit être un professionnel expérimenté ayant fait un réel travail de développement personnel et formé aux techniques de son métier. Il doit être capable de s’adapter au monde de l’officine. Il doit être exigeant par rapport à sa propre pratique et capable de se remettre en question pour la faire évoluer. Il respecte une déontologie éthique et fait éventuellement appel à un superviseur chaque fois qu’il le juge nécessaire. N’hésitez pas à le choisir dans une liste de professionnels accrédités* et à rencontrer plusieurs coaches avant de vous engager.
La durée et le lieu du coaching
Une mission de coaching s’envisage sur une période limitée, fixée d’avance. La durée moyenne d’une intervention se situe entre six et dix séances d’une durée de deux heures chacune et espacées d’au moins une semaine. Le lieu du coaching doit lui aussi être précisé (à l’officine ou au cabinet du coach).
Le contrat
Ne vous engagez pas sans contrat. Un accord tripartite doit être mis en place entre l’entreprise, le coaché et le coach en fonction des besoins de chacun. Doivent notamment figurer les objectifs à atteindre, la durée, le prix, la fréquence des séances, la confidentialité…
le coaching en chiffres
• 2 500 coachs professionnels exercent en France.
• Près de 400 coachs sont accrédités par des sociétés professionnelles de référence.
• Le coût d’une séance de coaching varie de : – 400 à 1 000 e par séance dans le cadre d’un coaching pris en charge par l’entreprise, – 100 à 300 e dans le cadre d’une démarche individuelle.
• Le marché du coaching est évalué à 75 millions e pour l’année 2008.
Pascale Hammouya ,ancienne préparatrice, coach Plus Pharmacie« Ma mission : trouver le bouton sur lequel appuyer »
Comment êtes-vous passée de l’officine au coaching ?
•D’abord rayonniste à l’officine, je suis devenue préparatrice grâce aux cours par correspondance. J’ai travaillé dans plusieurs pharmacies avant d’être recrutée par une officine Plus Pharmacie, où l’on m’a confié d’importantes responsabilités. Après la vente de cette officine, j’ai eu envie d’intégrer le groupement où j’ai débuté comme animatrice diététique, puis commerciale. Ensuite, je me suis formée plusieurs mois pour devenir coach auprès des équipes officinales.
Votre expérience officinale vous aide-t-elle dans vos missions ?
• Oui, c’est même ma valeur ajoutée. Grâce aux différentes fonctions que j’ai exercées, je connais de l’intérieur la problématique des équipes, les difficultés rencontrées avec les clients et leurs objections. J’analyse et comprends plus facilement les freins que l’on peut avoir et les formes d’autocensure que l’on s’impose parfois. Je m’appuie aussi sur une méthode reconnue, la méthode Arc-en-ciel, conçue à partir des travaux de C.G. Jung et de W. Marston. Grâce à un questionnaire en 24 items, je détermine un profil de couleur correspondant aux caractéristiques comportementales de la personne. J’analyse ensuite avec elle quelles sont ses dominantes, afin de l’aider à mieux comprendre son fonctionnement.
En tant que coach, qu’apportez-vous à l’officine ?
• Ma mission concerne aussi bien le titulaire que les équipes. J’effectue un travail pointu sur la communication pour développer le conseil et la qualité. L’objectif est de trouver les clefs pour que chacun communique au mieux en fonction de sa personnalité. Cette démarche est bénéfique non seulement pour l’équipe, mais aussi pour la clientèle, notamment au niveau de la qualité des échanges. En donnant confiance aux membres de l’équipe dans leur capacité à communiquer, j’assiste à des changements extraordinaires. J’agis comme un révélateur. Pour le moment je n’ai encore rencontré personne dépourvu de potentiel ! Le seul problème, c’est que beaucoup de gens ignorent son existence. Lors de mes interventions, j’assiste à des « naissances ». Les collaborateurs s’épanouissent et retrouvent l’envie de s’investir, de se former. Bref, pour reprendre une formule connue, « l’envie d’avoir envie ! » C’est d’autant plus important pour les préparateurs parfois bercés par le discours pessimiste des écoles. Notre métier a de l’avenir, à condition de redécouvrir notre mission de conseil, d’exercer de façon active et de s’investir.
Qui décide du coaching ?
Vous pouvez tout à fait demander un coaching dans le but d’améliorer vos performances à l’officine. Mais le plus souvent l’initiative est prise par le titulaire. La société française de coaching nuance : « Le manager ou le responsable des relations humaines peuvent suggérer – voire tenter d’imposer un coaching – à une personne soit parce qu’elle est en difficulté professionnelle, soit parce que son développement est jugé important pour l’organisation. Ils participent dans ce cas à la définition des objectifs du coaching, mais celui-ci ne peut être mis en place que dans la mesure où la personne concernée s’en approprie l’idée et exprime sa propre demande. »
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