Une meilleure prise en charge pour les salariés

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Publié le 3 octobre 2015
Par Stéphanie Bérard
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Le 24 septembre, les syndicats ont trouvé un accord concernant l’organisme complémentaire et de prévoyance Klesia. Il améliore les prestations de santé et de prévoyance pour les salariés cadres et non-cadres de l’officine. Deux avenants ont été signés par les trois syndicats patronaux (FSPF, UNPF et USPO) et cinq organisations salariées (CFE CGC, CGT, FO, CFTC et CFDT).

« C’est un accord relativement satisfaisant qui contribue à resserrer l’écart de prise en charge entre les cadres et les non-cadres », commente Olivier Clarhaut, secrétaire général de FO pour la pharmacie. Le remboursement de soins de santé a ainsi « augmenté dans des proportions non négligeables », précise Olivier Clarhaut. C’est, par exemple, le cas pour les frais d’optique, dont la prise en charge est de 110 euros par verre pour les non-cadres et de 130 euros pour les cadres en complément des prestations versées par la Sécurité sociale. De même, les prothèses capillaires s’élèvent désormais à 400 euros (pour les cadres et non-cadres). La grande nouveauté est la création d’un forfait annuel pour les médicaments non remboursés égal à 40 euros pour les non-cadres et 60 euros pour les cadres.

Les non-cadres pourront bientôt quitter Klesia

Autre amélioration notable : cadres qui ont moins d’un an d’ancienneté bénéficient d’un maintien du salaire journalier à hauteur de 90 % en cas d’incapacité temporaire à partir du 4e jour. En cas de maternité ou de paternité d’un salarié cadre ou assimilé cadre, le paiement d’indemnités complémentaires pendant la période du congé légal est assuré, à condition que l’entrée dans le régime Klesia soit au moins égal à 280 jours.

« Jusqu’ici, pour les congés de maternité des cadres dont l’ancienneté était inférieure à un an, aucune indemnité complémentaire n’était prévue », précise Olivier Clarhaut.

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Klesia est, pour le moment, le seul organisme complémentaire et de prévoyance de la pharmacie. Mais, à partir du 1er janvier 2016, les salariés non cadres pourront choisir un autre organisme. Un chantier de taille pour les partenaires sociaux. « Nous devrons faire une recommandation, avec un appel d’offres pour mettre en concurrence les organismes », indique Philippe Denry, de la FSPF.