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« L’orthopédie, que du plaisir »
Stéphanie Hirou partage son temps de travail entre comptoir et orthopédie dans une officine de l’arrière-pays héraultais. Cette diversité de tâches lui convient parfaitement.
La formation d’orthopédiste-orthésiste est très dure, mais, au final, l’orthopédie, ce n’est que du plaisir. » Et dire que Stéphanie Hirou a failli passer à côté de cette spécialisation ! « Je ne savais pas que le diplôme d’orthopédiste-orthésiste était accessible aux préparateurs, explique-t-elle. Jusqu’au jour où je suis tombée sur un article de Porphyre qui traitait du sujet. J’ai aussitôt téléphoné à l’école de Poissy où j’avais déjà passé mon CAP et mon BP. » C’était au printemps 2004 et Stéphanie était alors « simple préparatrice » dans une officine gardoise, à Anduze. « J’ai présenté une demande de congé individuel de formation à mon employeur qui l’a acceptée », indique-t-elle.
De septembre 2004 à juillet 2005, Stéphanie a ainsi repris le chemin de l’école, celui de l’ACPPAV de Poissy, l’un des trois centres de formation préparant en France à ce diplôme sous l’égide du Syndicat national de l’orthopédie française. En tout, pas moins de 1 700 heures de formation à l’époque, contre 1 200 heures actuellement depuis la refonte du référentiel. « Le programme était vraiment costaud, mais j’étais très motivée et je ne regrette vraiment pas mon choix. » Diplôme en poche, Stéphanie a retrouvé son officine pendant quelques mois. Avant d’être victime d’un licenciement économique suite à la vente de la pharmacie.
Double profil. Après à peine un mois de chômage, elle retrouve sans trop de difficultés un nouvel employeur, séduit par son double profil de préparatrice et d’orthopédiste. Ainsi, Stéphanie travaille à temps plein depuis avril dernier à la Pharmacie de l’Olivier, à Clermont-l’Hérault, entre Montpellier et Béziers : une très grande officine (500 m2 de surface de vente !) avec une équipe de seize personnes, dont un orthopédiste non préparateur. Elle partage à peu près équitablement son temps de travail entre comptoir et orthopédie : « Cela me convient très bien, car j’aime toujours le comptoir. Avec mon collègue orthopédiste, nous avons carte blanche pour développer le secteur, c’est vraiment super, apprécie Stéphanie. Orthèses de main, semelles plantaires, petits appareillages, tout est fabriqué à l’officine. C’est très varié et il faut très souvent essayer de trouver la solution à un problème, ce qui est valorisant. Et puis, côté relation avec la clientèle, c’est plus confidentiel qu’au comptoir et il s’y ajoute un contact tactile que je trouve très intéressant. »
Non, Stéphanie Hirou ne regrette vraiment pas de s’être engagée sur la voie de cette spécialisation. « Cela permet aussi de rebondir dans le métier et de se vendre mieux, estime-t-elle. Mais, pour moi, la motivation première, c’est de m’épanouir dans mon travail. Et, aujourd’hui, c’est le cas. » •
Stéphanie Hirou
1974 : naissance à Versailles (78).
1996 : BP de préparateur en pharmacie (ACPPAV de Poissy).
1996 : préparatrice à la Pharmacie Le Mehauté à Houdan (78).
2005 : certificat de technicien supérieur d’orthopédiste-orthésiste.
2006 : préparatrice et orthopédiste à la Pharmacie de l’Olivier à Clermont-l’Hérault (34).
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