Comment est indemnisé le 1er mai ?

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Publié le 27 avril 2002
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En premier lieu et en vertu de l’article L 222-5 du Code du travail, le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé. Le principe est que le jour férié est un jour payé, même si la contrepartie de travail n’a pas été effectuée. De plus, l’indemnisation du jour férié n’est subordonnée à aucune condition d’ancienneté ou de présence la veille et le lendemain du jour chômé.

Trois cas particuliers sont à distinguer :

– Le jour férié coïncide avec un jour habituellement non travaillé par le salarié : le hasard du calendrier est favorable à l’employeur et rien n’est dû au salarié.

– Le jour férié coïncide avec le jour de récupération du temps de travail du salarié : le salarié ne perd pas le bénéfice de son droit à repos (JRTT) qu’il exercera ultérieurement.

– Le jour férié coïncide avec un jour ouvrable pendant la période des congés payés du salarié : le congé sera prolongé de un jour ouvrable.

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– En second lieu et en vertu de l’article L.5125-12 du Code de la santé publique, les pharmaciens, ayant une mission de service public, doivent s’organiser pour répondre aux besoins en dehors des jours d’ouverture. Ainsi, une pharmacie peut être amenée à être ouverte le 1er mai. Dans ce cas, la Convention collective reprend les dispositions du Code du travail et énonce que les salariés occupés à l’officine ce jour-là ont droit, en plus de leur salaire habituel à une indemnité égale au montant de ce salaire. Enfin, l’administration précise que cette indemnité ne tient pas compte des majorations pour heures supplémentaires.