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© Getty Images/iStockphoto
Biosimilaires : on sait pourquoi le pharmacien ne substitue pas les hormones de croissance
Alors qu’elle devait être l’un des deux premiers médicaments biosimilaires substituables par le pharmacien d’officine, la somatropine a été évincée des textes règlementaires. A la surprise générale. L’explication vient de tomber.
La substitution biosimilaire à l’officine, relancée par la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2022, devait initialement concerner deux molécules : pegfilgrastim (Neulasta) et somatropine (Genotonorm). Surprise, le 14 avril, un arrêté publié au Journal officiel ne mentionne pas l’hormone de croissance, mais ajoute le filgrastim (Neupogen).
La raison de la mise au banc de la somatropine ? « La consultation des parties prenantes a soulevé de nombreuses interrogations et difficultés relatives aux modalités nécessaires permettant d’assurer les conditions de sécurité adéquates pour la substitution des spécialités envisagées », explique Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice générale de l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM), dans une note à la Direction générale de la santé (DGS) datée du 15 mars et publiée le 11 mai. L’ANSM juge « nécessaire de poursuivre les réflexions et échanges avec l’ensemble des parties prenantes consultées ». Les parties prenantes étaient constituées d’associations de patients, de l’Ordre des pharmaciens et de celui des médecins, des syndicats de pharmaciens titulaires, des syndicats de pharmaciens hospitaliers, des sociétés savantes.
Par ailleurs, dans un rapport faisant un état des lieux des médicaments biosimilaires également publié le 11 mai, l’ANSM propose que leur substitution « soit mise en place de manière progressive, d’abord sur un nombre limité de médicaments. Cela permettra aux professionnels de santé de se familiariser avec les conditions de la substitution et de renforcer leurs connaissances des médicaments biologiques, l’objectif final étant d’assurer l’accompagnement des patients. »
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