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© Salariés cas-contact à l’officine : rester en poste, ou pas ? - MicroStockHub-iStock
Salariés cas-contact à l’officine : rester en poste, ou pas ?
Le 3 octobre, Olivier Véran annonçait la mise en place du site déclare.ameli.fr pour permettre l’arrêt de travail des salariés considérés comme cas-contact.
Mais pharmaciens adjoints et préparateurs peuvent-ils bénéficier de ce type d’arrêt ?
L’Ordre des pharmaciens, dans une actualité du 10 septembre, considère que la pharmacie bénéficie d’une tolérance. Les salariés cas-contact asymptomatiques peuvent rester en poste à condition de respecter strictement les mesures de distanciation physique. La source de cette tolérance : une recommandation de la Direction générale de la santé (DGS). « L’origine de cette tolérance n’est pas une recommandation au sens strict de la DGS, mais qu’elle a été évoquée au cours d’un échange de mail informel entre la direction de l’Ordre et celle de la DGS » répondait l’Ordre des pharmaciens, interrogé ce 22 octobre.
Dès lors, un salarié de l’officine asymptomatique peut bénéficier d’un arrêt maladie dans l’attente de la réalisation de son test de diagnostic Covid et de son résultat (voir les modalités ici). Cet arrêt doit être demandé sur le site declare.ameli.fr comme pour l’ensemble des salariés. Seuls les « soignants salariés des établissements de santé (hôpitaux) et des établissements médico-sociaux en contact direct avec les personnes accueillies ou hébergées pour leur apporter des soins ou une aide à l'accomplissement des actes de la vie quotidienne, et des établissements médico-sociaux en contact direct avec les personnes accueillies ou hébergées pour leur apporter des soins ou une aide à l'accomplissement des actes de la vie quotidienne » ne sont pas concernés par cette procédure.
Notons qu’il est de la responsabilité de chaque employeur de maintenir en poste des salariés cas contact asymptomatiques. En effet, il est débiteur envers les salariés d’une obligation de sécurité de résultat, c’est-à-dire qu’il doit dans toute circonstance garantir la santé des salariés de l’équipe. Ainsi, si un salarié cas contact transmet le Covid à d’autres membres de l’équipe, l’employeur pourra en être tenu responsable et condamné à verser des dommages-intérêts aux salariés ayant été contaminés.
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