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Publié le 20 mai 2023
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Soignants non vaccinés

 

Maxime, pharmacien adjoint, a refusé de se faire vacciner contre le Covid-19. Il a été suspendu en octobre 2021. Depuis janvier 2022, il a changé de voie professionnelle et est désormais boulanger. Hier, son ancien employeur l’a appelé pour revenir à son poste. Maxime est-il obligé dereprendre son travail à la pharmacie ?

 

Le dimanche 14 mai 2023, le décret suspendant l’obligation vaccinale des professionnels de santé contre le Covid-19 a été publié au Journal officiel pour mise en application le lundi 15 mai. Depuis l’entrée en vigueur de cette obligation vaccinale, le contrat de travail des professionnels de santé non vaccinés était suspendu et non rompu. Dès lors, Maxime doit effectivement retourner à l’officine ou rompre son contrat de travail.

Harcèlement

 

Clarisse est victime de harcèlement moral de la part d’une collègue. Elle a alerté Pauline, la pharmacienne titulaire. Comment cette dernière doit-elle agir ?

 

L’employeur a l’obligation de garantir la sécurité physique et psychique de son équipe. A ce titre, il faut qu’il prenne toutes les mesures nécessaires. A la suite de la dénonciation de faits de harcèlement, Pauline doit réagir immédiatement. Dans un premier temps, elle peut modifier les plannings pour que les deux salariées ne soient plus seules ensemble. Ensuite, elle doit lancer une enquête interne pour échanger avec chacun des salariés. Enfin, si les faits sont avérés, la collègue de Pauline sera sanctionnée.

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Equipement personnel

 

Dans l’officine de Medhi, les salariés suivent une formation pour le développement professionnel continu (DPC) chaque année à distance. Ce titulaire souhaite que, pendant une semaine, chacun à tour de rôle se forme sur une journée. Faute de poste informatique suffisant, Medhi envisage de demander à chacun d’apporter son ordinateur à l’officine. Cet arrangement est-il possible ?

 

Le Code du travail impose à l’employeur de fournir au salarié les outils nécessaires à l’exécution de sa mission. La formation validant le DPC est obligatoire pour les professionnels de santé, dont les pharmaciens et les préparateurs. Par conséquent, l’employeur doit fournir au salarié le matériel nécessaire. L’arrangement envisagé par Medhi n’est donc pas possible, d’autant qu’un salarié peut ne pas être équipé d’un ordinateur portable.

Indemnités journalières

 

Nicolas, préparateur, a été arrêté le 17 avril pour un mois, car il est victime d’un burn out. Il n’a pas été payé pendant trois jours. Alors qu’Emeline, qui a subi un accident de travail, n’a pas perdu ces trois jours. Est-ce normal ?

 

Lors d’un arrêt maladie, l’Assurance maladie ne débute le versement de l’indemnité journalière qu’à partir du quatrième jour d’arrêt. C’est le délai de carence. Ce délai ne s’applique pas si l’arrêt fait suite à un accident de travail.