L’herbe est-elle moins verte à l’officine ?

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Publié le 3 novembre 2014
Par Christine Julien
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Qu’il est bon de rentrer le soir avec le sentiment du travail bien fait. Reste la question du salaire pour l’effort fourni. Et là, pour vous, ça coince. Comment se fait-il que vous vous considériez si mal payé ? (lire notre enquête p. 18). Faut-il y voir un malaise plus général dû à un manque de reconnaissance dont le salaire n’est qu’un élément ? Il est possible de parler de sa paie avec son employeur à condition d’avoir des arguments. Vous êtes-vous déjà demandé ce que vous apportiez à l’entreprise ? Est-ce que votre titulaire le sait ou le voit ? Pas si sûr d’après le consultant interrogé dans « Les mots pour demander une augmentation » (voir p. 46). Alors, montrez-le et dites-le ! Si malgré votre implication, rien ne se passe et que vous pensez mériter mieux, vous pouvez changer d’officine dans un premier temps. Ou carrément de secteur. Si les rémunérations sont basses en officine, elles le sont aussi ailleurs. Il paraît qu’on « ressent » son salaire en comparaison de son entourage ou de la génération précédente. Ça peut soulager. Pendant un temps.

En attendant, montrez votre valeur et portez-vous bien !

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