Enquête UNPF : Salaire horaire moyen brut d’un adjoint : 19,82Euro(s)

L’UNPF a mené en octobre dernier une enquête auprès de ses adhérents portant sur les rémunérations versées aux salariés de l’officine. Il s’agissait pour le syndicat de mieux saisir la réalité des salaires dans la perspective d’une révision des classifications et de l’évolution des grilles de rémunération, travail que devrait engager prochainement la commission mixte paritaire.

Plus de la moitié des adjoints au coefficient 500. Le taux horaire brut moyen (hors ancienneté) s’établit à 19,82 Euro(s)(16,75 Euro(s) en juillet 2002, date de la dernière enquête) avec une ancienneté moyenne de 6 ans. Il y a 1,57 pharmacien adjoint par officine (stable par rapport à juillet 2002) et 60 % d’entre eux travaillent à plein temps.

Plus de la moitié des adjoints bénéficient du coefficient 500

(63 % sont entre 500 et 600) mais certains sont apparemment payés en dessous du minimum conventionnel. Des coefficients 500 payés 16,80 Euro(s) au lieu de 18,66 Euro(s) ont ainsi été relevés. « Aucun salarié ne peut être rémunéré en deçà des minima prévus par la convention collective », rappelle l’UNPF.

Le syndicat a relevé de « très nombreux coefficients fantaisistes » : 450, 470, 550 voire 620 ont ainsi été attribués. Or, rappelle-t-il, « les coefficients définis par la convention collective correspondent à des degrés de responsabilité confiés aux pharmaciens adjoints […]. Il est de votre devoir de respecter cette hiérarchie ».

Les préparateurs rémunérés au-dessus des minima.

Le salaire horaire brut moyen des préparateurs s’établit à 11,15 Euro(s) (contre 10 Euro(s) en 2002) avec une ancienneté moyenne de 9 ans. Il y a 3 préparateurs par officine (contre 2,62 en 2002) et 70 % d’entre eux travaillent à plein temps.

Là aussi, de nombreux « anachronismes » existent dans les coefficients attribués, « allant du 200 au 460 en passant par 250, 270, 295 ou 310 ». L’UNPF rappelle que la grille des préparateurs ne contient que six coefficients entre 230 et 300 et qu’un « préparateur ne peut en aucun cas être cadre et ne peut être positionné à un coefficient supérieur à 300 ». Les préparateurs sont majoritairement rémunérés au-dessus des minima conventionnels, « reflet d’un fort décalage entre salaires réels et salaires conventionnels ».

Nous reviendrons en détails dans notre prochain numéro sur cette enquête, et notamment sur les rémunérations des autres salariés de l’officine.