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Ce que vous devez changer dans votre officine depuis la nouvelle grille des classifications
Reléguée dans un tiroir depuis 1987, la grille des classifications et des salaires était devenue obsolète, ne prenant pas en compte l’évolution de certains métiers à l’officine. Le 26 janvier 2008, Le Moniteur donnait en avant-première la nouvelle grille, alors en fin de négociation. « L’accord est un texte équilibré, qui apporte une vraie reconnaissance au personnel de la branche officinale. C’était une étape nécessaire pour faire face aux bouleversements qui nous attendent », confiait alors Philippe Gaertner, président de la FSPF, lors de la signature de l’accord le 30 janvier.
Un arrêté d’extension, publié au Journal officiel le 6 novembre dernier, a rendu cette nouvelle grille applicable à toutes les officines sans distinction. Voici ce qu’il faut en retenir, au travers de six questions clés :
1-Un préparateur est au coefficient 300. Faut-il le passer au 310 ou au 330 ? D’après l’accord du 30 janvier, il devra passer au coefficient 330. En effet, il bénéficiait jusqu’ici d’un statut d’assimilé cadre. La nouvelle classification relève cette fonction au niveau 330.
2- Un préparateur est au coefficient 290 depuis treize ans. Faut-il le passer au coefficient 300 ou 310 ? Il devra évoluer vers un coefficient 300, qui correspond à un préparateur justifiant de six années de pratique professionnelle dans l’échelon précédent.
3- Un salarié passe au coefficient 330. Or, il est déjà payé au-delà de ce qu’exige le coefficient. Faut-il l’augmenter ? Non, ce n’est pas nécessaire. L’augmentation aurait été due si le salarié était payé sur le minima de son coefficient.
4- A partir de quand un préparateur devient-il assimilé cadre ?
Un préparateur devient assimilé cadre à partir du moment où il passe au coefficient 330.
5- Un pharmacien adjoint est rentré au coefficient 400 il y a six ans. A quel coefficient faut-il le mettre ? Avec la nouvelle grille, ce pharmacien devra passer au coefficient 430, c’est-à-dire à l’échelon suivant. Il passera au coefficient 470 quand il pourra justifier de deux années de pratique professionnelle au coefficient 430.
6-Qu’est-ce qui change dans les remplacements ? Les pharmaciens qui assurent le remplacement d’un titulaire doivent désormais recevoir une bonification supplémentaire de cinq points conventionnels de salaires, versée par jour calendaire. Mais les cadres pharmaciens qui remplacent le titulaire de leur officine percevront cette bonification seulement à partir du quinzième jour d’absence.
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