Un objectif de transparence après les élections

Réservé aux abonnés
Publié le 14 avril 2012
Par Stéphanie Bérard
Mettre en favori

La Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) vient de renouveler partiellement son conseil d’administration, avec l’élection de 23 administrateurs sur 43. Cette élection s’est déroulée sur fond d’inquiétude, puisque, pour la première fois, la Coordination nationale des indépendants (CNDI), une organisation extérieure à la profession, avait présenté des candidats. Bernard Lagneau craignait, il y a quelques semaines, que la caisse « perde son indépendance » (voir Le Moniteur des pharmacies n° 2919 du 11/02/2012). Aujourd’hui, le président de la CAVP peut dormir sur ses deux oreilles. « Sur les dix candidats présentés dans six régions par la CNDI, un seul a été élu en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Celui-ci s’est engagé à ne pas parler au nom de la CNDI. De cette manière, la neutralité voulue par la CAVP est respectée. »

Vers une plus grande transparence

Bernard Lagneau reste président pour trois ans, assurant qu’il s’agit là de son dernier mandat. Mais le bureau a été rajeuni et renouvelé puisque quatre nouveaux représentants y font leur entrée, parmi lesquels la première vice-présidente, Monique Durand, également à la tête du Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens de Lorraine.

Quels sont les chantiers prioritaires pour ce nouveau mandat ? « L’essentiel a déjà été mené depuis 2006, notamment la reversion à 100 % du capital d’un pharmacien qui décède en activité et le caractère obligatoire de la classe 3 du régime complémentaire », rappelle Bernard Lagneau.

Pour les trois prochaines années, le patron de la CAVP compte améliorer le régime invalidité-décès et sécuriser les régimes complémentaires, mais aussi œuvrer « pour une meilleure transparence des frais de fonctionnement de la CAVP afin que les pharmaciens sachent combien la gestion de leur retraite leur coûte. » Une critique qui avait été notamment formulée par les candidats de la CNDI.

Publicité