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Jeu d’humains, jeu de vilains

Avant de devenir Président, Emmanuel Macron avait tenté de mettre en place un barème d’indemnité en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse. Censuré par le Conseil constitutionnel, au motif que l’indemnité variait en fonction de la taille de l’entreprise, la disposition n’a pas été pour autant oubliée. Sans doute un peu vexé, il n’a cessé de répéter que cette mesure était indispensable pour accélérer les embauches. En toute logique, dès son élection, il l’intègre dans ses ordonnances, en répétant à l’envi que tout va bien dans le meilleur des mondes, qu’il a pris en compte les remarques du Conseil constitutionnel et que rien ne s’oppose à la mise en place de ce barème. Vraiment ?
Si le Conseil constitutionnel valide ce nouveau barème, qu’en penseront les conseillers prud’homaux obligés de marcher à la baguette en suivant la grille ?
Quant aux salariés, cette nouvelle grille pourra-t-elle prendre en compte tous les aspects de leur situation ? Car le licenciement ne se résume pas à un simple exercice de droit déconnecté de la vie. Un licenciement mal compris, mal expliqué, mal préparé peut être humainement dévastateur. Et c’est peut-être ce qui est oublié à travers cette réforme techniquement impeccable mais à l’affect contestable.
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