Avertir ou licencier, il faut choisir

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Publié le 28 mars 2017
Par Fabienne Rizos-Vignal
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Dans cette affaire dont l’arrêt date du 3 février-, l’employeur déplorait l’attitude d’un salarié dans un courrier qu’il lui adressait. Un mois plus tard, l’employeur décidait finalement de rompre le contrat de travail pour faute grave. Devant les tribunaux, le licenciement a été jugé sans cause réelle et sérieuse car une même faute ne peut être sanctionnée disciplinairement deux fois. La lettre initiale de reproches constituait un avertissement. Celui-ci ne pouvait donc être suivi d’un licenciement sur la base des mêmes faits. Autant dire qu’il faut réfléchir avant de licencier.

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