Prescriptions médicales : progression de la DCI et stabilité de la mention NS

Pour la quatrième fois depuis 2014, Vidal a interrogé en mars les professionnels de santé libéraux et hospitaliers sur la prescription en dénomination commune internationale (DCI), via un questionnaire en ligne.

Sur les 2 053 répondants, on compte 514 médecins généralistes, 624 spécialistes libéraux et 223 officinaux.

L’enquête montre que 25 % des médecins généralistes prescrivent en DCI seule aujourd’hui contre 31 % en juin 2014 et 24 % en nom de marque seule contre 49,9 % en 2014. L’enquête révèle que les habitudes de prescription ont en effet évolué. La prescription dite mixte (DCI et nom de marque) a fortement augmenté grâce aux logiciels paramétrés : 51 % en 2017 contre 19,1 % en 2014.

Malgré cette évolution, l’enquête révèle que le recours à la  mention « non substituable » (NS) demeure fréquent : 90 % des médecins généralistes interrogés déclarent utiliser la mention NS et 43 % reconnaissent que cet usage est de la même fréquence.

Ce sentiment est confirmé chez les officinaux : 40 % des pharmaciens déclarent que la mention est apposée à la même fréquence qu’avant. Pour les médecins, cette mention NS est prescrite principalement pour les personnes âgées, les patients allergiques ayant une marge thérapeutique étroite ou encore les patients atteints d’épilepsie.