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« Nous avons intérêt à avoir une répartition organisée, puissante et qui reste de santé publique »

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Publié le 3 décembre 2011
Par Magali Clausener
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Que pensez-vous de la nouvelle marge des grossistes-répartiteurs ?

Le Leem n’a pas été partie prenante à la réforme de la marge des grossistes. Il se réjouit qu’une profession avale ait réussi à faire aboutir un dossier tout à fait essentiel pour la sécurité de la dispensation en France. Nous avons intérêt à avoir une répartition organisée, puissante et qui reste de santé publique.

Quelles sont les conséquences de ce changement pour l’industrie du médicament ?

Ne nous cachons pas que la mise en œuvre de cette réforme va être compliquée. Elle affecte tous les produits et conduit à changer toutes les vignettes. Et il se trouve que cela intervient au moment où les pouvoirs publics ont décidé de modifier le prix fabricant pour un nombre et un volume sans précédent de médicaments. Ces modifications vont notamment affecter tous les prix publics des génériques. Concrètement, les prix fabricant de deux produits sur trois et les prix publics de trois produits sur trois vont changer dans les trois prochains mois. Le gouvernement a conscience qu’il est impossible de mettre en œuvre un vignetage absolu et complet dans ces délais. Nous allons donc procéder en deux vagues, dont la première pour le 1er janvier 2012. Au total, ce vignetage devrait nous coûter entre 50 et 100 millions d’euros.

Craignez-vous d’autres conséquences ?

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Le Leem sera attentif aux comportements atypiques des acheteurs et à l’application transparente et loyale de ces mesures. L’industrie fait confiance aux opérateurs de gammes larges pour qu’ils aient des comportements intégrant la durée et ne visant pas à faire des « coups ».